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Denis Horeau : « Les rabougris ne peuvent pas faire cette course »

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Publié le

28 janvier 2021

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Le Vendée Globe se terminait hier avec pour vainqueur Yannick Bestaven, qui l’emporte grâce aux bonifications de temps. C’est un gagnant magnifique pour Denis Horeau, ex-patron du Vendée Globe, qui répond à nos questions sur cette édition singulière et sur son livre « Mon Vendée Globe, dans les coulisses d’une course de légende » paru en octobre 2020. Entretien.

Que pensez-vous du vainqueur de cette édition, Yannick Bestaven ? 

Je suis très content de voir Yannick Bestaven vainqueur pour beaucoup de raisons. Tout d’abord, parce que c’est la pugnacité et la ténacité qui sont récompensées. Yannick est un grand navigateur. Il a du talent, de la combativité : il fait du bateau à voile à très haut niveau depuis 25 ans. Il navigué avec tout le monde. Il a gagné la Mini Transat, la Transat Jacques-Vabre. Pour moi, sa victoire est une reconnaissance offerte après beaucoup d’années de bagarre et d’investissement. Il n’était pas très connu du grand public, mais dans le milieu de la course au large il est connu et aimé. C’est un magnifique vainqueur.

Cette édition a-t-elle été à la hauteur des précédentes ?

Il n’y a pas deux éditions pareilles et cela est très caractéristique du Vendée-globe. Déjà, la course a lieu tous les quatre ans comme tous les grands évènements sportifs (la coupe du monde, les jeux olympiques…). En quatre années, la société, la sociologie, les technologies évoluent énormément. Tous change très rapidement en ce laps de temps. De quoi se souvient-on de l’édition de 1989 ? De Titouan Lamazou, lequel a pris une autorité nationale et au-delà. Pour 1992, nous nous souvenons un peu de la victoire d’Alain Gautier, mais plus vraiment du reste. La disparition de quatre bateaux pour 1996. On perd surtout un grand navigateur qu’était le Canadien Gerry Roufs. 2000 ; on se rappelle la victoire de Michel Desjoyeaux. En 2004, c’est la deuxième victoire du bateau PRB. On se souvient de la deuxième victoire de Michel Desjoyeaux en 2008, et en 2012 du vainqueur Gabart, évidemment. Pour 2016, on pense à Armel le Cléac’h. En 2020, nous allons nous souvenir du Covid, et du sauvetage de Kévin Escoffier. Nous nous souviendrons aussi de ces bonifications de temps qui sacrent non pas celui qui passe la ligne d’arrivée en premier, mais celui qui a porté assistance à Kévin. Comme toutes les autres éditions, celle de 2020 est singulière. [...]

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