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EELV boit (encore) la tasse

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Publié le

16 avril 2021

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Qui peut faire de la voile sans vent ? Une réelle question soulevée hier par Quentin Bernier-Gravat un jeune élu EELV lors d’un conseil municipal de Vincennes.

Tempête au conseil municipal de Vincennes jeudi dernier : un vote avait lieu afin de décider de subventionner ou non un club nautique. Rien de particulièrement hilarant ne se produit au long du suffrage, jusqu’à ce que sorte de l’ombre un certain Quentin Bernier-Gravat, jeune conseiller municipal et territorial EELV. Ce dernier s’est abstenu de voter, et ce à l’étonnement de tous, en particulier du maire UDI, Charlotte Libert-Albanel, laquelle lui demande d’expliquer les raisons de sa retenue pour le moins… surprenante. Retour sur un bref dialogue de l’absurde :

La maire : « Est-ce que vous pourriez nous donner un élément d’explication pour le Yacht-Club ? »

Le jeune élu (fier et sûr de lui) : « Je pense que vous savez très bien la raison de notre vote. Nous ne subventionnons pas les sports qui émettent des polluants ». (Ici, il éteint théâtralement son micro, persuadé sans doute de faire mouche, tandis que toutes les têtes se tournent vers lui).

La maire (abasourdie) : « Des ? Des quoi ? Des polluants ? Je n’ai pas bien entendu. »

Le jeune élu : « Le Yacht Club.. C’est des bateaux ! » (Rires discrets de l’assemblée).

La maire : « A voile ! »

(À ce moment de l’intrigue, on ne saisit plus très bien la cohérence des propos. Le jeune élu semble essayer de se sortir de la situation dans laquelle il se trouve en consultant ses écrans : il a devant lui un ordinateur portable, une table, et son smartphone, ce qui au passage n’est guère écologique. Le providentiel « deus ex machina » ne venant pas, sa réplique porte vaguement sur une histoire de convention avec un port en Irlande.)

La maire (qui n’a pas l’air d’apprécier du tout la plaisanterie) : « C’est de la voile, ça avance avec le vent un bateau. On est à peu près sur le même niveau de polémique que les aviateurs quoi ! »

Certes, tout le monde ne peut pas être au courant qu’un bateau à voile avance grâce au vent et non à l’énergie nucléaire. Néanmoins, l’affaire a beaucoup fait réagir, notamment sur Twitter où l’on peut lire des internautes moqueurs : « Quentin Bernier-Gravat, l’une des lumières qui éclairent l’idéologie EELV, des écolos islamistes, s’est surpassé, refusant le financement d’un club de bateaux à voile. S’il s’agissait de voile islamique, il aurait voté à deux mains ». Cécile Duflot devait, elle, être dans tous ses états et commentait sur Twitter « Si on veut y arriver (…) il faudra être organisé, radical, pro, sérieux, engagé et efficace (…) mais là certains n’ont plus aucune dignité[...]».

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