Née d’une documentation foisonnante et érudite, à la limite parfois du fouillis, cette étude de Werner Sombart parue en 1913 est une focale thématique sur les liens entre amour, luxe et essor du capitalisme, et qu’il faut rattacher telle une annexe au maître-ouvrage du sociologue allemand, Le Capitalisme moderne (1902). Sa thèse est la suivante : au sortir du Moyen Âge, les phénomènes de cour et l’essor de la bourgeoisie conduisent à la formation de grandes villes concentrant les richesses. Au même moment, le rapport entre les sexes s’émancipe du christianisme, et l’amour hors mariage, fondé sur le plaisir des sens, triomphe – charriant avec lui courtisanes et prostitués, galanterie et ostentation. [...]
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