Notre époque est, en son essence, celle de la catastrophe, c’est-à-dire du nihilisme. Penser à sa mesure oblige, selon Vioulac, à radicaliser la phénoménologie de Husserl, à démanteler à sa suite les structures métaphysiques pour révéler leur arbitraire flottement au-dessus du néant. La philosophie, devenue archéologie, doit refuser l’Archè, se faire anarchique, et renouer avec sa négativité initiale. Cet anarchisme est une position ontologique fondamentale ; il s’agit, comme y invitait Nietzsche, de « lorgner de l’œil le plus méchant de tous les abîmes du soupçon ». Le regard de Vioulac est méchant certes, mais désespéré plus encore. [...]
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