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La France humiliée par les “sans-papiers” et La France Insoumise en la basilique Saint-Denis

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Publié le

22 mars 2018

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Les images impriment la rétine : une centaine de « migrants » vociférant mégaphones en main sur le parvis de la basilique Saint-Denis, puis à l’intérieur de la nécropole des rois de France, encadrés par des militants du Parti de Gauche et de la France Insoumise, parmi lesquels des élus arborant l’écharpe tricolore distinctive des représentants de la nation. Du jamais vu depuis bien longtemps dans notre doux pays de France.

 

De quoi faire monter le sang des plus pacifiques d’entre nous. Car, ce qui s’est passé est proprement intolérable, du déroulement des faits aux justifications données par les principaux instigateurs, à commencer par le député de la première circonscription de la Seine-Saint-Denis, Éric Coquerel. Ce dernier, coordinateur du Parti de Gauche avec Danielle Simonnet, parti créé par Jean-Luc Mélenchon à la suite de son départ du Parti socialiste, et matrice originelle du rassemblement qu’est la France Insoumise, assume et se dit fier d’avoir incité les « migrants » à provoquer une émeute. Ainsi, en réponse à Marine Le Pen qui a condamné les protagonistes de la manifestation, Éric Coquerel écrit :

« J’assume d’avoir soutenu cette occupation sans irrespect ni violence de sans-papiers qui ont rappelé symboliquement qu’une église était du côté du droit d’asile et des plus démunis. Et votre idée de profanation de la « nécropole de nos rois » Marine Le Pen, c’est du pur Maurras. (…) Pour terminer sur une note charitable je citerai le Pape François à tous les fachos et racistes de service : “Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus-Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté” ».

 Des messages qui appellent plusieurs commentaires. Tout d’abord, comment ne pas s’étonner de cette référence au Pape François ? Éric Coquerel est pourtant un républicain de gauche. La France est une République, c’est-à-dire un régime politique qui se fonde essentiellement sur la distinction entre le citoyen et l’étranger. En définitive, la chose publique n’appartient pas à tout le monde, mais uniquement aux nationaux français. Quant à l’étranger, il doit être invité pour avoir droit au séjour. Pour cette raison, les « sans-papiers » n’existent pas, l’expression étant un abus de langage caractérisé. Par « sans-papiers », il faut entendre « personnes ne disposant pas de titre de séjour valide », c’est-à-dire un clandestin à expulser.

 

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Si tout immigré qui frappe à notre porte peut être une occasion de rencontre, cela ne signifie pas que l’immigré puisse s’installer sur le territoire hexagonal au mépris des lois que les hommes ont faites, en l’occurrence les lois de la République française.

Nonobstant l’ironie mordante de constater qu’un homme comme Éric Coquerel fasse référence au Pape François quand ça l’arrange, – mais il n’est pas le seul -, son point Maurras vaut lui aussi le détour. Éric Coquerel chercherait-il à excommunier les Français outrés qu’on puisse s’introduire dans la Basilique Saint-Denis en compagnie de migrants, eux-mêmes pris en otage pour des motifs politiques ? À cet égard, on ne peut que remarquer, à regret, que le député Coquerel a trouvé de nombreux soutiens, jusqu’au journal La Croix qui a complaisamment recueilli les propos du diacre du diocèse de Saint-Denis, de son nom Jean-Michel Leroy, visiblement lui aussi remonté contre le pourtant mièvre projet de Loi « Asile et Immigration » porté par le mollasson Gérard Collomb : « Depuis 2002, la basilique est lieu hautement symbolique de l’accueil des sans-papiers ». Puis, faisant référence à l’action du père Bernard Berger en faveur des immigrés clandestins, Jean-Michel Leroy a ajouté que la basilique Saint-Denis était « restée en ce sens un endroit emblématique, notamment pour tous les sans-papiers et les militants associatifs d’Île-de-France ».

 

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Dans ces conditions, on ne s’étonnera guère que la basilique Saint-Denis ne soit que très peu visitée par les touristes qui se ruent massivement à Paris tous les ans, en dépit de la splendeur des lieux et de leur portée historique. En effet, la basilique Saint-Denis n’attire que 100.000 visiteurs uniques par an, contre 14.000.000 pour Notre-Dame de Paris, soit 150 fois plus ! Un écart malheureusement logique, tant les abords de la basilique n’ont plus grand chose à voir avec la France historique qu’elle incarne, montrant une petite couronne parisienne en proie au multiculturalisme, dangereux pour les étrangers de passage découvrant les zones de Non France qui se sont développées durant les dernières décennies, sous l’influence néfaste du Parti Communiste français pour ce qui concerne la Seine-Saint-Denis. L’image déplorable renvoyée dimanche ne devrait d’ailleurs pas arranger la triste réputation des lieux. Symboliquement, c’est la France millénaire qui était foulée aux pieds.

Dans ces conditions, on ne s’étonnera guère que la basilique Saint-Denis ne soit que très peu visitée par les touristes qui se ruent massivement à Paris tous les ans, en dépit de la splendeur des lieux et de leur portée historique.

Éric Coquerel aura confirmé aux plus naïfs, du moins l’espère-t-on, que les vues politiques de la France Insoumise sont consubstantiellement internationalistes. N’en déplaise à Djordje Kuzmanovic, Mélenchon et ses sbires sont des immigrationnistes patentés. Ils appuient constamment les activistes pro-migrants, que ce soit en la basilique de Saint-Denis ou à la fac de Paris VIII, où 120 clandestins vivent actuellement, installés par des collectifs de gauche associés ou proches, comme a pu me le confirmer un syndicaliste étudiant. La Seine-Saint-Denis serait-elle un territoire français hors la France, dans lequel les lois ne sont plus appliquées ? Tranchons dans le vif. D’abord, les “sans-papiers” doivent être expulsés. Plus important encore, les militants politiques qui les ont utilisés pour semer la pagaille doivent être poursuivis en justice, ne serait-ce que parce qu’ils ont occupé illégalement la basilique. L’insulte à la France et aux Français ne doit pas rester impunie.

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