Skip to content

Guillaume Peguy, un royaliste légitimiste décomplexé

Par

Publié le

19 janvier 2021

Partage

C’est l’histoire d’une rencontre avec un Breton pur jus qui a été tête de liste aux dernières élections municipales. Un brin nostalgique, Guillaume rêve de monarchie et d’un retour aux valeurs traditionnelles qui ont fait la France. Vivant dans une région longtemps fidèle aux Bourbons et qui aura marqué l’histoire de France lors des grandes heures de la Révolution française, c’est un jeune royaliste catholique, engagé mais très décomplexé, qui s’est livré sur sa vision de la monarchie et du royalisme en général.
Guillaume Peguy

Fringant jeune homme en fin de vingtaine et le visage souriant, Guillaume a été désigné tête de liste de l’Union pour Vannes. Un mouvement hétéroclite issu de la droite conservatrice soutenu par le Parti Démocrate-chrétien de Jean-Frédéric Poisson, le Rassemblement national de Marine Le Pen et Rebâtir La France du général Didier Tauzin, qui s’est présenté aux dernières élections municipales mais dont les résultats ne lui ont pas permis de faire entendre un autre son de cloche au sein des institutions républicaines. En costume cravate, il ne cache rien de ses convictions royalistes « que chacun connaît pertinemment » précise-t-il. « Tout est né à partir d’un groupe d’amis provenant de la Faculté de droit de Vannes. Après quelques recherches, ils m’ont demandé si je voulais prendre le leadership de la campagne. J’y ai vu une opportunité d’ancrer le royalisme dans le présent et je me suis lancé » poursuit-il, ravi d’avoir rassemblé pas moins de 4% des voix sous son nom.

Depuis 1883, date à laquelle est mort sans enfant le comte de Chambord Henri de Bourbon, les monarchistes se sont principalement divisés en deux mouvances qui se disputent le trône de France vacant depuis presque deux siècles. D’un côté, les partisans de Jean d’Orléans, comte de Paris et de l’autre ceux de Louis-Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou, deux branches concurrentes bien qu’issues du même rameau capétien. C’est ce dernier que soutient le futur gestionnaire de patrimoine, qui entend mettre un coup de pied dans la fourmilière de ses partisans, les Légitimistes (ou alphonsistes). Guillaume, qui a son point de vue sur cette querelle d’un autre âge, demeure pragmatique malgré ses propres affinités dynastiques. « Si les Français veulent un chef d’État fort, un leader reconnu sur un modèle constitutionnel, les sondages et les avis de l’opinion semblent aller dans le sens du comte de Paris » affirme-t-il, prenant le risque de froisser la Légitimité dont certains membres vouent une haine sans limite, parfois caricaturale, au descendant de Louis-Philippe Ier, dernier roi des Français. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

EN KIOSQUE

Découvrez le numéro du mois - 6,90€

Soutenez l’incorrect

faites un don et défiscalisez !

En passant par notre partenaire

Credofunding, vous pouvez obtenir une

réduction d’impôts de 66% du montant de

votre don.

Retrouvez l’incorrect sur les réseaux sociaux

Les autres articles recommandés pour vous​

Restez informé, inscrivez-vous à notre Newsletter

Pin It on Pinterest