Après Le Rose et le Brun, dans lequel il étudiait l’influence des homosexuels dans leur arrivée au pouvoir, le journaliste Philippe Simonnot se penche sur la pensée écologique des nazis. Et c’est un voyage effarant qu’il nous propose, au travers d’abord des théories de Haeckel, inventeur de l’écologie et nazi avant l’heure, de Schoenichen, l’« inspirateur du nazisme vert », de Darré, théoricien du lien entre du Blut und Boden, ou de Göring, maître des forêts du Reich ; au travers ensuite des pratiques (anthroposophie, biodynamie, aménagement esthétique du territoire) et de la législation nazie (protection des animaux, encadrement de la chasse, création de réserves naturelles) qui à beaucoup paraîtraient d’une surprenante avant-garde. Du nazisme, on réapprend que le productivisme industriel était limité, même en temps de guerre, par les visées idéologiques du régime, à savoir la protection de l’âme allemande. [...]
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