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Immigrés : la triple aliénation

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Publié le

19 octobre 2020

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Le drame de Conflans-Sainte-Honorine nous montre l’importation d’une terrible violence immigrée. Dans un texte prophétique écrit dans la journée de vendredi, un des éminents contributeurs de L’Incotidien expliquait ce déséquilibre fondamental des immigrés arabo-musulmans par une triple aliénation, culturelle, religieuse et nationale.
@DR

Vous l’aurez peut-être remarqué : ils font bien chier ! Cette caractéristique bien à eux a une raison principale : l’aliénation. Et cette aliénation se subdivise en trois domaines : l’aliénation culturelle, l’aliénation religieuse et l’aliénation nationale.

L’aliénation culturelle est, en premier lieu, la conséquence du déracinement. Les immigrés de la deuxième ou troisième génération n’ont qu’une perception partielle, datée et fantasmée, du trou à fennec d’où sortent leurs parents. Ils n’en connaissent souvent ni le patois ni la culture et n’ont qu’une pauvreté intergalactique en matière de culture occidentale. De surcroît, la cousinerie restée au bled entretient souvent avec les parents passés en Europe des rapports basés sur l’argent que celle-ci leur envoie. Le cousin magnifié des vacances à Ouarzazate est aussi un insupportable assisté qui demande toujours plus d’argent, de matériel hi-fi et de visa pour, lui aussi, venir profiter un jour de nos allocs.

Partant, ils compensent ce manque par une fascination pour les USA ou pour des pays totalement hors de leur sphère civilisationnelle (Palestine, Qatar…). Identité rebricolée, bidouillifiée, étrangers partout, ils sont enfermés dans une relation amour-haine avec une culture occidentale qu’ils ressentent naturellement supérieure à celle de leurs ancêtres. Leurs références musicales, leur imaginaire sont toujours américano-centrés : le ghetto, Georges Floyd, les « guns », les « gangs », le rap…  Quand un de ces pauvres types s’extrait de son milieu par le foot ou le rap, où va-t-il s’installer ? Dans un paradis islamique quelconque genre Kandahar ? Tu parles ! Ça file direct à Miami ou Los Angeles. Comme Johnny ! Le jeune immigré n’a qu’Allah à la bouche mais ne veut surtout pas vivre en terre d’islam et ne rêve que de Coconuts Beach.

L’Oumma, la communauté des croyants, a créé un islam jacobin, magnifiant l’Arabie dromadairienne du XIe siècle et la vie merveilleuse de son pédé de prophète

L’aliénation religieuse est, quant à elle, une conséquence de la réislamisation des masses immigrés sur des bases intégristes et littéralistes observée ces dernières décennies. L’islam notamment wahhabite auquel s’identifient ces masses n’a rien à voir avec celui de leurs parents et de leur pays d’origine. Un peu comme si on envoyait Louis Lecomte dans un congrès de Jehovah. Les Africains sub-sahariens par exemple ont un islam profondément pénétré de magie et d’animisme, à mille journées de chameau du rigorisme saoudien. Et que dire des peuples traditionnellement rattachés aux écoles soufies dont les rejetons se trimballent dans nos banlieues vêtus en tenue afghane ? L’Oumma, la communauté des croyants, a créé un islam jacobin, magnifiant l’Arabie dromadairienne du XIe siècle et la vie merveilleuse de son pédé de prophète, aliénant ainsi des déracinés aux islams originellement multiples.

Et tout cela est complété par une aliénation nationale qui est la plus pathétique. N’avez-vous pas remarqué comme dans les références politiques et doctrinales revendiquées par ces incontestables intellectuels il n’y a jamais un natif de Gambie ou du Maroc ? À part peut-être Thomas Sankara, l’archi-majorité des références indigénistes tourne autour de trois ou quatre Noirs américains : Malcom X et compagnie en gros. À croire que 36 pays africo-moyen-orientouillains n’ont jamais produit un seul penseur valable, à part quelques bergers analphabètes jacassant sans fin sur trois sourates incompréhensibles du coran. Le FLN a été pourtant la référence absolue des mouvements de lutte de libération nationale pendant des décennies (le FLNC corse tire même son nom de son homologue algérien !), or 60 ans après l’Indépendance, aucun indigéniste du PIR ou pire n’oserait se référer au parti des fellouzes dont les Algériens fuient le régime par barcasses entières.

Ah et puis, dans le couscous politique du déraciné de Chanteloup-les-Vignes, il y a la Palestine ! Faut toujours que ça revienne en boucle. Même au fin fond du Congo d’Argenteuil on pense à la Palestine dès le réveil, vers 14h du matin. Pourtant au niveau guerre, même entre chrétiens et musulmans il n’y a que l’embarras du choix en Afrique, mais non, la Palestine est devenue l’unique cause sacrée de l’Oumma. On peut comprendre cette passion chez les Syriens ou Égyptiens mais cette identification paraît pitoyable pour des populations noires qui seraient bien vite considérés comme des sous-hommes dans une Palestine indépendante. Il n’y a qu’à voir le statut des Tunisiens ou Libyens noirs (les « kahlouch », les « nègres » ou « esclaves ») pour s’en convaincre. Rien à voir avec le statut des Noirs aux États-Unis par exemple. Sans parler des jeunes Berbères, vomissant les Arabes (voire l’islam !) au bled mais s’identifiant aux Arabes et au coran à la Courneuve.

Le XXIe siècle sera identitaire et enraciné. Les déracinés, ceux « de partout » et surtout de nulle-part, n’y auront pas leur place.

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