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Le Jour de mon retour, The Disaster artist… les films à voir ou fuir !

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Publié le

7 mars 2018

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Un amateur de voile qui décide faire le tour du monde en solitaire, un artiste raté qui signe The Room, le plus grand nanar de tous les temps… Que faut-il aller voir ou ne pas voir au cinéma cette semaine ?

 

 

LE JOUR DE MON RETOUR

De James Marsh

Avec Colin Firth, Rachel Weisz, David Thewlis

Donald Crowhurst, un homme d’affaires anglais, passionné par la voile, est au bord de la faillite. Pour sauver son entreprise et vivre l’aventure dont il rêve depuis toujours, il décide de participer à la première course à la voile en solitaire pour remporter le grand prix. Soutenu par sa femme et ses enfants, il se lance alors dans cette incroyable odyssée à travers les mers du monde. Si la première partie pâtit d’une mise en scène engourdie et de personnages sévèrement atones, Le Jour de mon retour se révèle bien plus intéressant une fois Crowhurst en mer. Par un jeu sonore de perception des dangers et un équilibre malin des plans d’intérieur et d’extérieur, James Marsh donne du rythme et amène intelligemment le spectateur à se prendre au jeu de l’engrenage. Malheureusement, le parti-pris du réalisateur de déresponsabiliser son personnage en aseptisant sa vantardise et son égoïsme, appuyé par une déclaration finale aussi grandiloquente que grotesque, enferme son film dans une unique issue très dérangeante, l’amputant de toute ambiguïté qu’offre pourtant une disparition en mer.

 

 

THE DISASTER ARTIST

De James Franco

Avec James Franco, Dave Franco, Seth Rogen

En 2003, Tommy Wiseau, artiste passionné mais totalement étranger au milieu du cinéma, entreprend de réaliser un film. Sans savoir vraiment comment s’y prendre, il se lance … et signe THE ROOM, le plus grand nanar de tous les temps. Comme quoi, il n’y a pas qu’une seule méthode pour devenir une légende ! Par le choix d’une narration découpée en deux histoires, le récit de l’amitié du tandem Wisseau – Sestero et celle du mythique tournage, James Franco fait le pari intéressant d’élargir l’intérêt du sujet au-delà du cercle des fans. Malheureusement The disaster artist pâtit d’un manque de parti-pris sur le personnage, mi-idiot de Dostoïevski, mi-crétin, et peine à rendre crédible cette improbable amitié. La composition de James Franco, désenchantée et touchante, est juste mais écrase celle, médiocre, de son frère Dave Franco, annihilant ainsi presque les nuances et mystères que son regard était censé apporter sur Wisseau. Reste le tournage, hilarant par moment mais qui se fige trop rapidement en une succession de sketchs et d’anecdotes jusqu’à se satisfaire de mettre en scène la nullité gênante d’un homme plutôt que la fabrique d’un échec.

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