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La fin de l’oxydant : plaidoyer pour un retour de l’occident chrétien (1/3)

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Publié le

18 août 2022

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Tout le monde parle de l’Occident, mais plus personne ne sait qu’il est. Or, l’Occident se définit par ses racines chrétiennes, et s’il décline, c’est parce qu’il a tourné le dos à ses propres fondements. Premier article d’une série de trois.
christ

Il ne se passe pas de jour sans que politiciens et médias ne nous parlent de « l’Occident », des « pays occidentaux », du « monde occidental », spécialement à propos de l’Ukraine, de la Russie, et de la guerre opposant « l’Occident » à cette dernière sur le territoire ukrainien. Ici est « l’Occident », qui est le bien ; là est la Russie, « l’Orient » peut-être, qui est le mal. Mais au fait : qu’est-ce que cet « Occident » ?

L’Occident, terre d’élection du christianisme

Longtemps ce terme, attaché à la course du soleil, a désigné un espace géographique, politique, culturel et religieux qui s’identifiait globalement à l’Europe. La tradition chrétienne voyant dans le soleil naissant, à l’Orient, l’image du Christ venant illuminer « ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort » (Antienne « O Oriens » du temps de l’Avent). L’Occident était l’Europe éclairée par le christianisme.

L’Occident était, pour ses peuples, la résultante structurante de « valeurs ». Non pas de « valeurs » éthérées, proclamées dans des Déclarations ou usinées par des idéologies, mais de valeurs vivifiantes, puisées aux sources de la Révélation biblique et assumant sagesses gréco-romaines et traditions germaniques. Pie XII disait que l’hellénisme était « la racine et la culture naturelle de l'Occident », tandis que le christianisme était sa « culture spirituelle ».

L’Occident conjuguait dès lors l’éducation au vrai, au bien et au beau, l’amour des lettres des arts, des « humanités », et une « culture » qui n’était pas étrangère à la terre à laquelle son étymologie renvoyait. Il était édifié sur le sens et le respect de la famille, construite autour d’un père et d’une mère, fondée sur la pieuse mémoire des anciens, sur l’accueil spontané et la communication naturelle d’une tradition vivante. Celle-ci, qui enracinait et obligeait, s’exprimait par des langues, des récits, des légendes, des exempla et du droit même, toutes choses qui contribuaient à forger des identités humaines solides et variées. [...]

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