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La gauche au pilori

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Publié le

2 novembre 2018

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Personne n’a la moindre leçon à recevoir d’une gauche laquelle, largement compromise dans l’horreur du XXe siècle, n?a jamais été capable du moindre examen de conscience. Pour vous, chers lecteurs, nous sommes entrés par effraction dans leur boutique. Comme nous nous y attendions, derrière la vitrine avantageuse, bariolée de slogans édifiants, encombrée d’irréprochables produits, nous avons découvert de bien sordides coulisses, toutes débordantes d’immondices.

 

La gauche actuelle, qui se prétend l ’héritière de Zola, accuse. À vrai dire, elle ne sait plus faire que cela : mettre en cause, dénoncer, exiger de ses adversaires explications, réparations. Elle ne se contente pas d ’ attaquer le présent mais depuis des décennies convoque le passé tout entier dont elle impose une vision binaire : à elle, la longue saga des idées généreuses, les élans nobles, l’aspiration au Beau, au Bien, au Vrai; aux « autres », le crime, l ’infamie, au mieux, l ’erreur. Et ces « autres », bien entendu, doivent s ’excuser, faire repentance de leurs errements. Cette fatigante manie est un phénomène occidental, comme l ’ont encore a testé récemment aux États-Unis la virulente polémique entourant la figure du Général Lee, en Espagne l ’acharnement contre la mémoire du général Franco ; en France, la dernière « a faire Maurras » en fut une autre illustration.

 

Lire aussi : L’édito de Jacques de Guillebon, Adieu la gauche

 

Ce te pénible lubie peut être utile : elle présente l ’avantage de relativiser les interminables gloses sur les différences existant entre la droite et la gauche. Elle nous rappelle qu ’une seule importe vraiment: la droite pense que le mal est avant tout en l ’homme, la gauche qu ’il lui est extérieur, dans la société, ou incarné par quelques individus et que ce te société, ces individus, il lui faut les changer, au besoin par la force. Mais ce travers a rapidement des conséquences toxiques car, à terme, c ’est la possibilité de la vérité historique qui se trouve compromise. Aujourd ’hui, des myriades de mensonges, d ’idées simplistes ou de vérités partielles ont infusé le corps social, pollué la conscience de nos contemporains. « Bien – tôt, il n ’y eut plus de vérité dans la ville », constate, dépité, le pauvre Bardamu à son retour du front. La France est en passe de réussir l ’exploit d ’ atteindre, en période de paix, au même résultat.

Et pourtant, personne n’a la moindre leçon à recevoir d’une gauche laquelle, largement compromise dans l’horreur du XXe siècle, n’a jamais été capable du moindre examen de conscience.

Longtemps, la droite s ’est contentée de supporter sans broncher les pires accusations. Pour des raisons nobles tout d ’abord : par politesse, pour ne pas céder à la provocation, pour rester « bien élevé », ne pas s ’abaisser à donner la réplique à des universitaires cooptés, des Robespierre de plateaux-télé ou des houris d ’associations subventionnées. Encore imprégnée de culture judéo-chrétienne, elle culpabilisa, se remit en cause. Mais elle ne se défendit pas pour d’autres raisons, bien minables celles-ci: par ignorance, par souci des convenances, du qu ’en-dira-t-on, par opportunisme aussi, oubliant que ces nouveaux notables apparus dans les années 80 ne l ’accepteraient jamais car ce qu ’ils lui reprochent, au fond, c ’est tout simplement d ’exister. Pire, elle a pris l ’habitude de s ’excuser, d ’endosser la responsabilité de crimes qui ne lui appartenaient pas, de se justifier en usant du langage de ses agresseurs, et de se rendre, penaude, sur les théâtres d ’opérations choisis par eux. Et bien sûr, d ’en revenir contusionnée, sur son visage noyé de crachats, un pauvre sourire en gondole. Plus qu ’une tradition, ce te soumission est devenue un instinct. Jamais idiots utiles n’auront été aussi placides.

 

Lire aussi : L’édito de Romaric Sangard, #MoiNonPlus

 

Et pourtant, personne n’a la moindre leçon à recevoir d’une gauche laquelle, largement compromise dans l’horreur du XXe siècle, n’a jamais été capable du moindre examen de conscience, et parvient toujours, pour ce seul exemple, à différer inlassablement sa responsabilité dans les crimes du communisme. Or, le déni est une lâcheté et la lâcheté une preuve de faiblesse. Qui sont-ils au juste, ces redresseurs de torts, pour intimider depuis si longtemps? Pas grand-chose : de vieux galopins blanchis inconsciemment en quête d’une raclée, d’éternels enfants gâtés étrangers au tragique de l’histoire, des fls à papa de la jet set progressiste, tous apparatchiks de la politique, des médias et de l’université dont les carrières se sont bâties sur la dénonciation de ce vieux monde qu’ils exècrent, sans doute parce qu’ils le craignent. Depuis un demi-siècle, ils engrangent argent, honneurs, pouvoir et bonne conscience ; ce fonds de commerce, ils le rentabiliseront jusqu’à leur dernier souffle.

Une fessée pour la gauche

 

Pour vous, chers lecteurs, nous sommes entrés par effraction dans leur boutique. Comme nous nous y attendions, derrière la vitrine avantageuse, bariolée de slogans édifiants, encombrée d’irréprochables produits, nous avons découvert de bien sordides coulisses, toutes débordantes d’immondices; quant au sous-sol, c’est une véritable galerie de monstres, une vaste collection d’abjections oubliées mais qui longtemps furent agréées en France. L’heure est donc venue de les corriger, ces accusateurs falsificateurs, en leur rendant la pareille. Une fois n’est pas coutume, nous nous prêterons à leur jeu idiot, ferons semblant de céder à la rivalité mimétique et, de force, prendrons leur place : celle du vertueux de profession qui exige, somme, accuse, demande des comptes mais avec cette différence essentielle que nous agirons dans le plus strict respect de la vérité historique. Cette opération de salubrité morale et intellectuelle a toutes les allures d’une corvée nécessaire. Elle pourrait avoir la gravité d’une expédition punitive. Nous avons choisi d’en faire un jeu.

Cette première sommation aura donc la forme de chahut, d’une citation à comparaître, à la fois brutale et bon enfant – ou plutôt d’une mise au pilori énergique et farcesque. Nous partirons un beau matin sous le regard reconnaissant de nos aïeux trop longtemps outragés, les acclamations des femmes et les rires, les vivats des petits enfants, puis, d’un même élan, nous les bombarderons, ces spécialistes du passé pur, ces maniaques de l’accusation perpétuelle, leur renvoyant, en pleine face et à bout portant, leurs ordures et fruits pourris qu’ils dissimulent depuis si longtemps. Autant par goût de la vérité que du plus élémentaire défoulement. En espérant que toutes ces horreurs, ces immondices, leur poissent durablement la trogne. En joue !

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