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La Grande-Bretagne face à un tournant

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Publié le

11 mai 2022

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Semi-régence qui ne dit pas son nom, gouvernement Boris Johnson très contesté, indépendantismes avec le vent en poupe : la Grande-Bretagne entre dans une période trouble.
Boris Johnson

Mardi 10 mai : pour le traditionnel discours du trône, discours annuel de politique générale rédigé par le gouvernement et lu par le monarque devant les deux chambres réunies, le prince Charles remplaçait la reine Elisabeth. Dans un communiqué, le palais de Buckingham a évoqué les problèmes de mobilité de la souveraine, celle-ci résidant désormais au château de Windsor : « La reine continue d'avoir des problèmes de mobilité épisodiques et, après consultation avec ses médecins, a décidé à contrecœur de ne pas participer au discours du trône ». L’événement n’est pas anodin, puisque la reine, depuis son début de règne en 1952, n’avait été absente qu’à deux reprises lorsqu'elle était enceinte en 1959 et 1963.

Une régence qui ne dit pas son nom

Il s’agit de fait d’une étape importante dans la lente passation de pouvoir entre la reine, 96 ans, et ses deux héritiers Charles et William. Certes, cette passation n’est pas de droit : la reine a toujours répété son refus d’abdiquer, comme ce peut être le cas dans certaines monarchies continentales, pour servir ses sujets jusqu’à sa mort, conformément au serment religieux qu’elle a consenti lors de son couronnement. Dans les faits pourtant, ne sortant plus de son château et quoiqu’elle ait gardé toute sa tête, la reine ne peut plus remplir ses obligations, et la monarchie britannique prend de plus en plus les allures d’une régence ou d’un triumvirat, les deux princes étant presque intégralement en charge des fonctions représentatives. Ce lundi, à la surprise générale, le prince Charles s’est d’ailleurs assis sur le trône plutôt que de le laisser libre en l’honneur de sa mère. Il y a quelques temps, Elisabeth décidait unilatéralement d'octroyer le titre de reine consort à sa bru Camilla après son décès, comme pour mieux légitimer celle qui longtemps fut mal-aimée. Le prince William est pour sa part de plus en plus impliqué : dernièrement, Kate Middleton et lui effectuaient une tournée de représentation dans les Caraïbes. [...]

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