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« La Révolution » sur Netflix, ou le totalitarisme en marche

Ce vendredi 16 octobre, Netflix lançait une nouvelle série très attendue et très mise en avant, la Révolution. Elle met en scène une version alternative de la Révolution française qui s’expliquerait par une étrange maladie du « sang bleu » qui pousserait les nobles à s’attaquer au peuple. Si la série reprend les clichés les plus stupides sur la période et si elle est totalement ratée scénaristiquement, elle est révélatrice de la pathologisation des conflits actuellement en cours en Occident : il faut éradiquer toute discrimination, tel un virus.

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© capture d'écran Netflix

Le catéchisme gauchiste nous rabat les oreilles avec la Révolution française, acte de naissance supposé de la Liberté : jusqu’alors, les rois avaient exercé une tyrannie sans limites sur le pauvre peuple français, esclave de la bigoterie religieuse et de l’égoïsme aristocratique, livré à l’ignorance et à la faim, à la superstition et au crime. Avant Robespierre le déluge, nous enseigne-t-on encore à l’école, avec le plus candide sentiment de vérité. Les communistes poussent la supercherie un cran plus loin encore : petite sœur de son illustre aînée, la Révolution d’octobre 1917 a rétabli l’égalité native entre tous les hommes, mis dans les fers par un complot des forces dominantes qui n’a que trop duré. Plus c’est gros, plus ça passe.

Dans Penser la Révolution, le brillant historien François Furet botte les fesses de toute l’historiographie marxiste, désinformatrice en chef, et nous appelle à sortir de la métaphysique révolutionnaire pour entrer dans un débat plus sérieux, et aux conséquences autrement plus importantes : la Révolution française est-elle véritablement une rupture d’avec l’Ancien Régime ? Ou couronne-t-elle des dynamiques politiques et sociales déjà à l’œuvre dans la France prérévolutionnaire ?

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