Patron d’une de ces trois millions de TPE qui maillent le territoire et font tourner l’économie française, je souffre de voir que le bénéfice du labeur des employés profite exclusivement à ceux qui ont souscrit au capital. C’est une situation que j’ose qualifier de profondément injuste. Le sujet n’est pas nouveau, il est traité depuis le XIXe siècle par les catholiques sociaux. La solution proposée est simple, une troisième voie entre capitalisme et marxisme : l’association capital-travail ou participation. Elle consiste à considérer que le fruit du travail doit rapporter à ceux qui produisent sans pour autant léser ceux qui ont permis la création et la mise en marche de l'entreprise. Une véritable politique de participation permettrait aux salariés des TPE et PME de voir le fruit de leurs efforts récompensés, à la hauteur de leur implication.
De nos jours la seule politique de participation existante de façon obligatoire est limitée aux entreprises de plus de 50 salariés, limitée par des calculs et une taxation compliquée. Elle s'inscrit dans une politique d'épargne avec des conditions de déblocage strictes. [...]
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