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Le Dieu du stade

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Publié le

29 août 2022

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À l’heure où les sportifs professionnels semblent adulés comme des dieux vivants, l’Église propose de servir Dieu par le sport. Donner le meilleur de soi-même est l’une des règles d’or du christianisme. C’est aussi la règle de tout sport. Un lien à développer ?
sport

À l’approche de la Coupe du monde de football, d’aucuns en profitent pour vilipender le sport « business » et rapprocher notre époque de la Rome du panem et circenses. Une Rome païenne pourtant plus religieuse que notre monde actuel. Mais c’est pire que cela. On serait tenté de penser que le sport aujourd’hui est incompatible avec la religion, et notamment la religion chrétienne, avec des compétitions le dimanche, des sportifs sur-adulés, etc. Il semblerait bien que le sport soit devenu le nouveau dieu d’un monde profondément agnostique voire athée. Le nouveau veau d’or est le « dieu Stade ». 

Pourtant il semblerait contre toute attente qu’il reste pour les chrétiens un « Dieu du stade » qui nous offre une couronne impérissable. Le sport chrétien commence avec l’apôtre Paul qui se sert de la métaphore pour illustrer la réalité du combat spirituel en 1 Corinthiens 9,24-27 : il y compare la vie chrétienne à une course que nous réalisons pour « remporter le prix » qui est « une couronne impérissable ». En 2 Timothée 2,5 saint Paul poursuit : « L’athlète n’est pas couronné s’il n’a pas lutté en respectant les règles ». Il emploie également une analogie avec l’athlétisme en 2 Timothée 4,7 : « J’ai combattu le bon combat, j’ai terminé la course, j’ai gardé la foi ». Si Paul utilise ces images, c’est que nous sommes des êtres à la fois physiques et spirituels. Si, d’un point de vue biblique, l’aspect spirituel de notre être est plus important, nous ne devons pas pour autant négliger notre santé physique et devons honorer le corps que Dieu nous a donné.

Lire aussi : Désordres doctrinaux dans l’Église : l’urgence d’une réforme

« “Donner le meilleur de soi-même” est sans aucun doute une expression qui s’applique à la fois au sport et au domaine de la foi », a déclaré le cardinal Kevin Farrell – prélat catholique irlandais, ayant obtenu en plus la nationalité américaine (il est préfet du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie depuis août 2016) – en présentant un nouveau document intitulé Donner le meilleur de soi-même. Ce texte « fait référence » selon le préfet, « au discours du pape François, adressé aux associations sportives le 7 juin 2014, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire du Centre sportif Italien », mais aussi à d’autres interventions comme l’exhortation apostolique Gaudete et exsultate § 11 où le pape écrit : « Ce qui importe, c’est que chaque croyant discerne son propre chemin et mette en lumière le meilleur de lui-même, ce que le Seigneur a déposé de vraiment personnel en lui ». [...]

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