On croirait qu’il a scruté lui-même, de près, dans la nuit du sépulcre, le visage du Crucifié. Les tableaux, huiles ou fusains, sont presque comme des instantanés en noir et blanc (le Saint Suaire et les photos de Secondo Pia ont dû être une source d’inspiration), et le visage évolue : traité là comme émergeant de la pénombre, avec un fondu qui évoque Rembrandt, ou ici comme un portrait anthropométrique pris à la morgue, le visage accusant tous les coups qui lui ont été portés. On sent une familiarité avec le gisant, une volonté de le contempler avant sa résurrection, dans le secret d’un tombeau où personne n’avait pénétré une fois la pierre roulée devant l’entrée. [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !