L’Édito Monde : Du neuf pour 2019 ! 
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Le trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin coïncide cette année avec le centenaire du traité de Versailles. Les décennies passent et l’Allemagne reste au cœur des préoccupations européennes parce qu’elle demeure la principale puissance économique et démographique du continent.
Sa domination politique à Bruxelles n’est plus contestée et pourrait encore s’accentuer avec le Brexit. La sortie britannique est prévue pour le 29 mars, bien qu’on nous répète depuis deux ans qu’une sortie de l’Union Européenne est impossible et qu’il faut donc revoter. Les Britanniques sont censés revenir à la niche car la chaîne bruxelloise les retient comme le tunnel sous la Manche. On peut comprendre la panique des élites françaises. L’euphorie macronienne s’étant évaporée, le têteà-tête franco-allemand à Bruxelles, déjà très compliqué, va devenir de plus en plus difficile à soutenir. C’est d’ailleurs une excellente raison pour améliorer nos relations avec la Pologne, pays ami de longue date et que nous avons tort de mépriser depuis tant d’années sous prétexte de réconciliation franco-allemande et de prétendue « lèpre nationaliste ». La Pologne souffre aussi de l’hégémonie allemande, nous avons tout intérêt à en parler ensemble.
Les élections européennes, qui en général n’intéressent pas beaucoup l’opinion, auront lieu deux mois après l’échéance britannique. Elles serviront de défouloir pour beaucoup d’électeurs. Pour autant, la coalition droite-gauche (PPE, ALDE, PSE), c’est-à-dire le centre, entend maintenir son monopole à Strasbourg et Bruxelles. Elle entend profiter de l’opposition européenne, bien trop divisée pour changer de l’intérieur des institutions où le Parlement n’a, de toutes les façons, qu’un pouvoir limité. Néanmoins, si les aspirations des nations à conserver leur destin et leur civilisation étaient négligées à Strasbourg, alors la coupure entre la Commission et le réel deviendrait tout simplement ingérable, à l’image des Gilets jaunes dans l’Hexagone. Cinq ans de plus en compagnie de Moscovici, Juncker et Barnier ? Attention au réveil du volcan…
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