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Les garde-rouges de l’oligarchie

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Publié le

4 juin 2018

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Macaronis

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-Et comment appelleriez vous un pays dirigé par un adulescent et dont la ministre de la Culture entend rééduquer la population grâce à l’audiovisuel public ?

-J’appelle ça la France, Monsieur, et pas n’importe laquelle : la France d’Emmanuel-Jupiter Macron.

(Merci à OSS 117)

 

On ne s’est pas méfiés. C’était l’effet magique « Actes Sud », la collection de livres aux jolis formats et aux belles couvertures, choyés par les libraires branchés, qu’elle dirige depuis quelques années. Une collection qui nous aura tous permis, un jour, un vrai plaisir de lecture. Alors, quand Françoise Nyssen a été nommée ministre de la Culture, non, on ne s’est pas méfiés. Enfin une ministre venant du monde de l’édition, et d’une édition construite à la billebaude, au hasard des découvertes, nous sommes-nous dit. Fatale erreur. Celui qui savait lire, c’était son père, Hubert. La malheureuse Françoise, Belge jusqu’en 1990, a d’abord suivi des études de chimie qui la destinaient à l’enseignement secondaire, avant que d’autres études, d’urbanisme cette fois, ne la mènent… directement au ministère (belge) de l’environnement. Actes Sud, elle en a uniquement hérité, et tout ce qu’elle a créé c’est … une librairie de ce nom.

 

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En fait donc de passionnée de culture, ouverte à ses différentes formes, nous avons hérité d’une ministre d’abord intégralement soumise aux diktats d’un ministère qu’elle est incapable de contrôler et dont elle avalise toutes les dérives. C’est le cas par exemple lorsqu’elle condamne au pilon le Livre des commémorations nationales dont les trois pages consacrées à Charmes Maurras avaient excité l’ire de la bien-pensance. Quant à sa connaissance des dossiers, ceux que cela amuse pourront toujours aller voir sur YouTube son audition devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale au sujet de la Tapisserie de Bayeux prêtée aux Anglais, grand moment de comique dans laquelle, hébétée, la pauvre Françoise ne peut que bafouiller un incompréhensible salmigondis.

 

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Mais si ce n’était qu’une incapable de plus, ce ne serait pas très grave. Le pire est que Françoise Nyssen est surtout une nomade bobo qui méprise le peuple, et nous venons d’en avoir deux exemples, complémentaires. Le premier date du 22 mai. Auditionnée par la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation au sujet de la loi dite « fake news » ou « fausses nouvelles », elle s’est expliquée sur les nécessités de la censure : « Ne pas céder à la démagogie, en renvoyant à la seule capacité de discernement des citoyens », tel est son credo. On aurait pu penser pourtant que l’un des présupposés de la démocratie en général, et plus encore d’une démocratie pratiquant le suffrage universel, était justement que les citoyens avaient une suffisante capacité de discernement. Sinon, pourquoi les faire voter ? Mais c’était une erreur ; et une erreur « démagogique ». Car faire confiance au peuple, c’est simplement manifester ce populisme honni qui dévaste l’Europe.

 

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 Notre brave Françoise entend donc bien écarter par la censure les sources d’information dissidentes. Pour donner toute sa place à un audiovisuel public, qui, lui, ne propage pas plus de fausses nouvelles qu’il ne cache d’informations, un audiovisuel public dont les différents médias ont une mission, qu’elle vient de nous dévoiler benoîtement le 4 juin en évoquant ses pistes de réforme. Un audiovisuel public qui doit devenir « le miroir de nos différences ». Et devant les réticences manifestées par certains Français, « hautement réactionnaires » selon la ministre, cette « France moisie » de BHL, il appartient à ces médias publics de « changer les mentalités ». « Delphine, tu n’es plus seule », a-t-elle lancé en conclusion pour assister dans sa lutte contre les « mâles blancs » l’ineffable Delphine Ernotte.

 

Franchise, naïveté, bêtise ? Au moins, les choses sont claires sur la mentalité de l’oligarchie au pouvoir, et c’est sans surprise que l’on rappellera que Françoise Nyssen est aussi une farouche européiste. On comprend qu’un nombre toujours plus grand de Français délaisse les chaînes du service public et leur propagande d’État. Tiens, cela me rappelle un terme allemand, mais lequel ?

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