Si le sujet du père dans un monde nocif n’est pas une nouveauté cinématographique, on remarque depuis quelques années le développement d’une vraie réflexion sur ce thème en provenance d’outre-Atlantique (Captain Fantastic ou Leave no trace) et qui semble faire pièce à la propagande hystérico-connasse dénonçant l’affreux patriarcat pour mieux promouvoir les inepties idéologiques du « genre ». Avec Light of my life, Casey, le cadet des Affleck, se met en scène en tant que « papa », seul nom attribué au personnage, assumant son statut dans un monde apocalyptique. Dans cet avenir proche, après l’éradication de la population féminine, seule Rag, sa fille unique, a été miraculeusement épargnée. Dans ce monde brutal où se déchaînent les instincts primaires, la survie passe par la discipline, la vigilance, l’échappée permanente et les subterfuges. Les situations extrêmes où nous projette le réalisateur ont l’avantage d’aller droit au but tout en excitant l’empathie, conjuguant ainsi raison et émotion. Quand l’ombre de la mort envahit tout, il n’est plus temps ni pour les tricheries ni pour les pudeurs. Et ô surprise, on découvre des choses étonnantes: par exemple, que l’homme, ce grand singe patriarcal, prédateur, voire esclavagiste de surcroît s’il est blanc, se révèle finalement bien moins encombrant que prévu lorsqu’il faut défoncer une abominable bestiole tentée de becter vos enfants
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