Si l’emploi d’une main-d’œuvre immigrée qualifiée dans le pays faiblement développés est bénéfique, l’inverse n’est pas vrai, en dépit des poncifs : baisse des salaires, de la compétitivité et de l’investissement en sont les conséquences les plus manifestes.
L’immigration ? Une chance pour la France… ». Ce mantra répété depuis trente ans semble avoir la peau dure, comme le montre la signature du pacte de Marrakech en pleine crise des Gilets jaunes. Pourtant, des sondages indiquent que la majorité de nos concitoyens considère depuis longtemps qu’il y a trop d’immigrés dans leur pays. Si ses effets négatifs en termes de coût social et d’insécurité commencent à être admis, perdure encore l’idée que l’immigration resterait un élément positif pour l’économie. Or, si l’importation d’une main-d’œuvre qualifiée peut être bénéfique pour un pays marqué par un retard de développement, dans tous les autres cas l’immigration a un impact économique négatif.
L’impact économique du refus de l’immigration est donc toujours bon pour un pays développé : outre l’augmentation de la demande, il entraîne un processus schumpétérien de destruction-créatrice bénéfique, puisque les tensions sur le marché de l’emploi profitent aux entreprises les plus performantes, ayant investi dans la R&D, ce qui améliore la compétitivité de la production, diminue son élasticité-prix et favorise ainsi les exportations. preuve en est, [...]
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