C’était hier, dans l’émission L’Heure des Pros. Pascal Praud affiche une mine de circonstance, comme il se doit. Barratier – sorte de mélange entre Aymeric Caron et Philippe Candeloro, est évidemment bouleversé. Il en profite au passage pour glisser qu’il a co-écrit la chanson et qu’il a été « jusqu’aux Oscars » pour la défendre. On ne voit pas le rapport. L’indécence de ces types qui profitent d’une tragédie humaine pour se faire mousser se paiera sûrement très chère au Jugement Dernier, mais passons. Ce qui nous intéresse ici, c’est le traitement de l’information : ces images qu’on croirait mises en scène ont l’air tout droit sorties d’un film de propagande soviétique. Tout est réuni pour faire pleurer la ménagère française : la fillette à nattes blondes, la référence à un film français patrimonial, le réalisateur à tête d’épagneul. Dans le même moment, la chaîne RT France se voit obligée de fermer ses portes brusquement, interdite de diffusion sur une décision collégiale – et illégale – de l’Union Européenne. Privée également de la plupart de ses réseaux sociaux, sauf sur Twitter où elle « existe encore au grand dam de Cédric O », (secrétaire d’état au numérique), nous prévient un site spécialisé. [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !