A priori, l’histoire d’un peintre allemand contemporain s’étendant de son enfance en 1937 jusqu’à sa maturité artistique en 1970, le tout narré en trois heures avec entracte, inspire autant d’envie qu’un métrage thaïlandais sous-titré en croate et primé à Cannes. Il serait pourtant dramatique de passer à côté de L’Œuvre sans auteur, d’une part parce qu’il annonce le grand retour de l’auteur de La Vie des autres (2007) après une expérience américaine ratée (The Tourist, 2010), et parce qu’il renoue avec un cinéma aujourd’hui disparu, celui des grandes fresques hollywoodiennes d’avant « Le Nouvel Hollywood », quand les producteurs savaient encore allier exigence esthétique et ambition grand public [...]
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