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Marc Eynaud : « La seule convergence des luttes qui vaille consiste à enlever l’église du centre du village »

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Publié le

28 juin 2022

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Journaliste pour Boulevard Voltaire et ami de L’Incorrect, Marc Eynaud publie une enquête pour le moins glaçante sur les innombrables violences faites à l’encontre des catholiques français. Sans tomber dans la rhétorique victimaire, il y voit le signe d’une chrétienté en fin de piste.

Combien et quelles sont les exactions commises à l’endroit des catholiques ? Qui commet ces exactions ?

C’est pour ainsi dire impossible à quantifier précisément. Les chiffres du ministère de l’Intérieur concernant les actes anti-religieux sont vagues et reflètent mal l’ampleur du phénomène. Les actions, crimes et actes hostiles menés à l’encontre des catholiques sont pourtant très nombreux et en constante augmentation. Entre la presse locale, les communiqués de l’institution, les couloirs des palais de Justice bondés et les alarmes régulièrement lancées par les acteurs du patrimoine historique, on a un aperçu assez préoccupant du phénomène. Comme il y a pléthore de crimes, il y a pléthores d’acteurs : les associations laïcardes, les mouvements antifas, les islamistes, les groupuscules féministes… Toutes ces entités démontrent que la seule convergence des luttes, la seule « intersectionnalité » qui vaille consiste à enlever l’église du centre du village de toutes les manières possibles.

Tout comme il n’existe pas de délit de blasphème, il n’existe aucun délit de profanation hormis dans le champ des sépultures

La réponse politique et judiciaire vous semble-t-elle à la hauteur ?

Pour qu’il y ait une réponse judiciaire, il faudrait pouvoir qualifier le crime. Concernant les attaques judiciaires, terroristes et j’en passe, l’Église et ses acteurs disposent de l’arsenal juridique classique. En revanche, la multiplication des profanations, c’est-à-dire des actes de haine authentiquement spirituels ne relèvent d’aucune juridiction. Tout comme il n’existe pas de délit de blasphème, il n’existe aucun délit de profanation hormis dans le champ des sépultures. Si vous forcez l’entrée d’un tabernacle et dérobez le ciboire contenant les hosties consacrées, la justice s’interrogera simplement sur la valeur marchande du vase. Cela, c’est un peu l’angle mort sur le plan judiciaire concernant les profanations. [...]

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