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Matthew Goodwin – brexit : dernière manche ?

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Publié le

18 mars 2019

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Matthew Goodwin nous reçoit à Chatham House, une bâtisse cossue autrefois domicile de William Pitt située au cœur de Londres.C’est l’Institut Royal de Relations Internationales, dont Goodwin est membre. Il est également chercheur au centre UK in a changing Europe, dédié à l’étude des relations entre le Royaume-Uni et l’Europe, et professeur de sciences politiques à l’Université de Kent. En 2017, il a publié un livre d’analyse du Brexit et en octobre dernier un essai sur le populisme. Alors que la chaîne d’infos anglaise Sky News incruste à l’image un compte à rebours destiné à nous rappeler qu’on s’achemine vers la fin du monde prévue pour le 29 mars 2019 à 23 heures (date et heure programmées de la sortie du Royaume-Uni de l’UE), la tension dramatique croît. Matthew Goodwin nous éclaire sur les ressorts et enjeux de ce psychodrame qui secoue l’Europe. Retour au 23 juin 2016, jour du référendum. Les bookmakers offraient une cote de 9 contre 1 sur la victoire du Brexit. Personne n’y croyait. À contre-courant de tous les analystes, vous aviez prédit ce résultat. Comment ? D’une part, on observait une forte inquiétude sur le thème de l’immigration. D’autre part la campagne pour le Brexit était plus efficace que celle pour le maintien dans l’Union européenne (UE) qui se focalisait sur les effets économiques intérieurs du Brexit et ne parlait pas d’Europe. Les pro-Brexit se sont prononcés sur l’Europe, sur sa sécurité, sur sa prospérité. Souvenons-nous du contexte : les attentats à Paris, la bombe à l’aéroport de Bruxelles, la crise des réfugiés, autant de défis gigantesques qui n’étaient pas traités. En 2015, j’avais publié un livre sur le Parti pour l’Indépendance du Royaume-Uni (UKIP) ; nous savions que les eurosceptiques étaient mobilisés. Enfin le Brexit semblait l’aboutissement de notre relation conflictuelle avec l’Europe. Le Royaume-Uni (RU) a toujours été un partenaire à part dans l’UE. Et de tout temps, l’identité nationale britannique (et plus particulièrement anglaise) s’est construite contre le continent européen, contre les Français, contre les Allemands, contre les Espagnols, contre le catholicisme. Le [...] Suite à lire dans le dernier L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
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