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Me and that man : Un Johnny Cash polonais

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Publié le

2 juin 2020

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Gourou du groupe polonais Behemoth, pionnier de la scène black métal européenne, le chanteur-guitariste Nergal (Adam Darski de son vrai nom), 42 ans, est un drôle de personnage à mi-chemin du dandy et du punk. La terrible épreuve d’une leucémie dont il a réchappé en 2010 ne l’a pas empêché de reprendre du service en tant que musicien et même de devenir juré de l’émission de télé-crochet « Te Voice Poland », en 2011. Un curieux CV qui compte également des diplômes de l’université de Gdansk en histoire et en latin et le projet qui nous intéresse aujourd’hui : Me and that man, un groupe de dark folk-country qui sort un nouveau disque et au sujet duquel nous nous sommes entretenus avec lui. Y-a-t-il un sens caché derrière le nom « Me and that man » ? Absolument pas ! Au début du projet, il ne rassemblait que moi et John Porter (musicien de rock indépendant britannique vivant en Pologne, ndlr), et on a décidé de s’appeler comme ça parce qu’on était deux : moi, et cet homme ! On a trouvé que le nom sonnait bien, et voilà tout ! Depuis le départ de John Porter, nous sommes cependant plusieurs dans le groupe, alors j’ai envisagé de le rebaptiser : Me and those men (« Moi et ces hommes »), mais ce n’était pas possible pour des raisons essentiellement pratiques. Pourquoi John Porter a-t-il quitté le groupe ? Il avait beaucoup de travail par ailleurs, d’où la difficulté de travailler ensemble. Artistiquement parlant, nous étions sur la même longueur d’ondes mais sur un plan plus humain, j’ai senti que ça ne pouvait pas fonctionner. C’était sa décision d’arrêter, mais il est vrai que je n’ai pas apprécié qu’il prenne l’initiative d’annoncer son départ sur les réseaux sociaux. Le titre du premier album du groupe : Songs of love and death, est-il un clin d’œil au disque de Leonard Cohen, Songs of love and hate ? Oui et non. Il y a un certain nombre de classiques dont le titre est assez similaire, vous auriez d’ailleurs aussi pu me demander si c’était une référence à l’album de Depeche Mode : Songs of faith and devotion… Je n’ai pas essayé de paraphraser Leonard Cohen et il n’y a rien de très original dans ce titre, il est simple et assez direct, ce qui résume plutôt bien l’existence. Nous aspirons tous à trouver l’amour. Si vous n’avez pas l’occasion d’expérimenter l’amour au moins une fois dans votre vie, c’est que vous êtes très malchanceux. Quant à la mort, c’est une chose à laquelle on est tous confrontés un jour ou l’autre et qui, à la fin, nous concerne tous ! [...] Suite à lire dans L'Incorrect numéro 31 et en ligne pour les abonnés.
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