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Mémoires de Jean-Marie Le Pen : Une histoire française

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Publié le

7 mars 2018

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LEPEN
Le Vieux a enfin pris le temps et la peine de coucher par écrit ses souvenirs. Et quels souvenirs : si le premier tome s'achève en 1972, à la veille de la création du Front national, il brosse pourtant au-delà d'une époque le portrait du politique en jeune homme. Le premier volume des Mémoires de Jean-Marie Le Pen refermé, on se demande s’il y en aura vraiment un second, celui que tous ceux qui font profession de potinages attendent pour remplir leurs gazettes avec les toutes petites histoires de la petite histoire d’un parti dont il est encore, à l’heure où nous écrivons ces lignes, le président d’honneur. Certes, Jean-Marie Le Pen l’a promis à son éditeur et on le sait homme de parole, et il l’assure aussi à ses lecteurs avec cette formule dont il a l’habitude d’user: « Si Dieu me prête vie » Pourtant, qu’y dira-t-il de plus, d’essentiel, qu’il n’ait dit ici tout au long des près de 450 pages de ce Fils de la nation, qui, en bien des chapitres, aurait pu s’appeler, selon le titre qu’Éric Zemmour avait envisagé de donner à son avant-dernier ouvrage, Un chagrin français. Ce tome I, qui se résume d’un point de vue factuel par « Jean-Marie Le Pen, sa vie, ses œuvres, 1928-1972 » donne toutes les clefs pour comprendre ce qui s’est passé ensuite et ce qui se déroule encore par voie de presse interposée, comme lorsqu’il a adjuré Marine Le Pen, dans une récente lettre ouverte, d’accepter de le voir et de ne pas rejeter la main qu’il lui tend – et pas dans la gueule, contrairement à ce qu’il semble avoir beaucoup pratiqué en un temps où ni les uns ni les autres n’allaient se plaindre au commissariat à la première gifle… Quand Le Pen écrit: « Ma piété filiale est ma conscience française », enchaînant sur une mention du quatrième commandement (« Tu honoreras ton père et ta mère »), c’est certes le résumé qu’il veut donner de son existence en un récit où son père, disparu l’année de ses quinze ans, est omniprésent (« L’absence du père grandira avec le temps »), mais aussi (….) A lire dans le nouveau numéro de L’Incorrect et en ligne pour les abonnés
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