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Notre repentance, leur vengeance

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Publié le

21 novembre 2018

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pilori3
Il ne faut pas répondre au chantage de la repentance en agissant en miroir de nos adversaires, mais bien en refusant de suivre les règles absurdes du monde contemporain, en n’exigeant rien d’autre que la liberté d’étudier l’histoire le plus objectivement possible. Les Français n’ont pas à endosser la responsabilité des actes très antérieurs à leur propre naissance, auxquels ils n’ont pas participé. La repentance n’est, au fond, que la vendetta des petits, des complexés et des jaloux. Daté de 2016, le sondage Ifop pour TSA intitulé « Les Français, la guerre d’Algérie et la repentance pour les exactions commises par l’armée française » est symptomatique d’un pays obsédé par son passé, culpabilisé à l’extrême. Première observation : le titre de l’enquête orientait le choix des personnes interrogées, établissant sans nuance que l’armée française se serait distinguée par sa violence et ses exactions, sans même évoquer les crimes parallèles des combattants algériens pour l’indépendance. En conséquence, les sondés pouvaient croire que seuls les militaires français avaient fait montre de violence de nature criminelle, d’un excès de zèle, comme si les armées européennes étaient par nature mauvaises, et les peuples en quête d’indépendance contre les puissances coloniales ontologiquement purs et bons. Logique, donc, qu’à la question: « certaines personnes souhaitent que le gouvernement français présente des excuses officielles pour les meurtres et exactions commis par l’armée française durant l’occupation de l’Algérie et d’autres personnes sont contre. Personnellement, y êtes-vous très favorable, plutôt favorable, plutôt opposé ou très opposé ? », une courte majorité de Français se soient dits « favorables » (15 % de très favorables et 37 % de plutôt favorables). Rouvert quotidiennement, le grand livre de l’histoire de France fait ainsi l’objet de corrections importantes, souvent fruits de narrations parcellaires répondant à une logique de concurrence victimaire. Vue par (…) A découvrir dans le dernier numéro de L’Incorrect et en ligne pour les abonnés
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