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Occupations d’universités : d’un totalitarisme à l’autre

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Publié le

22 mai 2018

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À chaque poussée de révolte acnéique sa mythologie, ses héros et ses idéaux : ceux d’hier étaient marxistes, ceux d’aujourd’hui islamistes. L’histoire radote et l’intelligence n’y gagne rien. En 1968 les étudiants sont peu nombreux, car le baccalauréat reste difficile et de très nombreux jeunes suivent des filières techniques et professionnelles d’apprentissage. La révolte est orientée contre la famille et essentiellement contre le père de famille, détenteur d’une autorité à l’ancienne. Les étudiants sont bien souvent plus diplômés que leurs parents, et l’ascenseur social fonctionne. Le chômage est inexistant. La révolte est sociétale, comme on dirait aujourd’hui, et elle n’est politique que par procuration: les étudiants sont staliniens ou maoïstes comme le caporal Lortie de Pierre Legendre, qui tuait symboliquement son père en tuant les parlementaires canadiens. En 2018 les choses sont bien différentes. La « démocratisation » de l’université a été contemporaine de nombreuses démocratisations aussi aberrantes les unes que les autres – car la démocratie n’est faite que pour la société civile, où les citoyens sont considérés comme égaux en maturité et en bon sens, mais elle n’est pas applicable aux autres groupes sociaux. Ainsi on a peu à peu donné le bac à tout le monde. Les futurs membres de la méritocratie passent par les filières d’excellence. Mais les filières professionnelles et techniques manquent terriblement de places, et les IUT sont très sélectifs : si bien que pour presque tous, il ne reste que l’université, laquelle est désormais (….) A découvrir dans le dernier numéro de L’Incorrect et en ligne pour les abonnés
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