Quel était le but de votre action à Stains ?
La ville de Stains, main dans la main avec des associations féministes, organisait une action visant à donner provisoirement le nom de femmes célèbres à de nombreuses rues de la ville. Parmi ces noms, nous avons trouvé qu’il y avait quelques incongruités, notamment la présence du nom de la première femme de Mahomet. Elle a plus laissé un souvenir de guerrière que de figure de tolérance envers les non-musulmans. Surtout, elle n’a rien fait au service de la France. Nous n’avons aucun problème avec le fait d’honorer des étrangers, encore faut-il que ce soient des gens qui aient eu des relations avec notre pays, et qui l’aient servi. On a des rues Abd-el-Kader ou Sédar-Senghor, ça ne nous dérange absolument pas. En revanche, on ne comprend pas comment on a pu choisir cette femme. Notre action visait donc à souligner cette absurdité.
La presse de gauche et d’extrême gauche, notamment Libération, parle d’« action brutale ». Pourriez-vous revenir sur le déroulement exact des faits ? Vous êtes-vous livré à la moindre violence ?
Nous avons fait deux communiqués de presse, pour souligner l’absurdité de ces accusations. Nous y rappelons aussi que le fait de renommer massivement les rues est une pratique issue des pays communistes, où pullulaient les rues Marx et Lénine, et enjoignons la ville de Stains à revenir à des pratiques plus ancrées dans notre culture.
« Ce que nous demandons aux gens qui arrivent dans notre pays, c’est de devenir pleinement français, d’adopter notre pays avec son histoire et sa culture »
Olivier Perceval
Pour ce qui est des faits, une quinzaine de jeunes de l’Action française sont entrés dans le jardin de la mairie de la ville, qui est ouvert au public, y ont retiré les plaques qui y étaient présentes. Ils ont ensuite pris la parole pour rappeler que la culture française devait prévaloir en France, même dans une ville où la population musulmane est dominante. Ils ont rappelé que nous acceptons les Français d’origine étrangère, à condition qu’ils se conduisent en Français… sinon qu’ils retournent à l’étranger. C’était là le discours un peu rude de nos militants, mais qui n’avait rien de raciste. Il n’y a eu en tout cas aucune violence. Le discours a duré quelques minutes – nos militants me disent cinq, la municipalité dit quinze, soyons gentils et coupons la poire en deux pour dire dix. Nos jeunes ont allumé quelques fumigènes parce que c’est la mode en ce moment d’allumer des fumigènes quand on fait une action, et puis ils sont repartis. [...]
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !