Penser la justice avec Michael Sandel 
Par sa critique de la conception abstraite et isolée du sujet dans les théories libérales, le philosophe Michael Sandel a cherché à renouer avec une conception aristotélicienne de la justice : plutôt que de rester neutre sur les fins en permettant à chacun de faire ce qu’il veut, celle-ci doit nécessairement penser et servir une certaine conception de la vie bonne.
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Parmi les grands critiques contemporains du libéralisme, Michael Sandel occupe à n’en pas douter une place de choix. Son grand œuvre : avoir porté un coup très sévère à la neutralité libérale – cette idée au fondement de la modernité d’après laquelle il faut laisser les sujets libres et indépendants choisir leurs propres finalités, de sorte que la société doit être gouvernée par des principes de justice purement procéduraux qui ne présupposent aucune conception particulière de la vie bonne. Le juste précèderait le bien. Parmi d’autres, John Rawls déclina politiquement ce libéralisme déontologique d’inspiration kantienne dans sa Théorie de la justice (1971). [...]
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