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Philippe Vardon : « L’imam est responsable, soit directement, soit par négligence »

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Publié le

15 mai 2020

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Philippe Vardon est candidat RN aux élection municipales à Nice. Depuis la fin du mois d’avril, il alerte sur des appels à la prière qui ont lieu quotidiennement dans un quartier de la ville en diffusant des vidéos de ces derniers. Entretien.

 

Depuis quand ces appels à la prière ont-ils lieu et où sont-ils situés ?

 

Ces appels à la prière se déroulent dans à l’est de Nice, dans le quartier Rocquebillière. C’est une cité HLM où les islamistes sont particulièrement puissants, qui a été notamment une base de départ importante pour le djihad. Nous avons été prévenus par un habitant et avons diffusé le 27 avril une vidéo qui avait été mise en ligne par des jeunes musulmans sur snapchat. On a récupéré d’autres vidéos qui montraient que ces appels n’avaient pas eu lieu seulement le 27 mais aussi le 28, le 29, le 30…

Lundi soir, je me suis rendu sur place pour diffuser en direct une vidéo des événements qui a fait le buzz depuis. Sur la vidéo, on se rend compte du volume sonore des appels, j’ai moi-même été surpris ! Depuis le 27, j’ai alerté, j’ai demandé aux autorités d’intervenir, de faire cesser cette provocation manifeste, qui révèle une véritable volonté d’affirmation.

 

Comment les pouvoirs publics ont-ils alors réagi ?

 

J’ai eu un échange mercredi soir avec le cabinet du préfet qui m’a dit qu’ils ont déjà dépêché une équipe pour faire cesser ces perturbations au début du mois. Manifestement, cette action a échoué.

Du côté de la municipalité, cela a été le silence absolu. Ce silence est d’autant plus grave qu’hier, un site d’information local, Rivieractu, a publié une enquête qui révèle que ces appels ont été lancés depuis la mosquée même.

L’imam local déclare que cet appel est lancé par une personne dont il ignore l’identité qui a les clefs de la mosquée, explication rocambolesque s’il en est.

Ceci n’avait rien d’évident, et j’ai moi-même pensé qu’ils pouvaient provenir d’un balcon par exemple. L’imam local déclare que cet appel est lancé par une personne dont il ignore l’identité qui a les clefs de la mosquée, explication rocambolesque s’il en est. Cet imam est responsable, soit directement, soit par négligence.

Tout ceci devient encore plus cocasse quand on sait que cette mosquée se trouve dans des locaux municipaux. C’est ce que j’appelle les « mosquées Estrosi ». Le maire, par pur clientélisme, a installé dans les locaux municipaux de notre ville plusieurs mosquées, toujours en partenariat avec l’UOIF. Cela explique en tout cas sûrement le silence de la mairie au sujet de cette affaire.

La mairie est complice de cette démonstration du « séparatisme islamiste », comme le dit le Président de la République. Dans ce quartier, on signifie en fait à tous les habitants qu’ils doivent faire le Ramadan, puisque tous les soirs, on leur explique par cet appel que c’est l’heure de la rupture du jeûne.

Il faut que cela s’arrête. Sinon ça reviendra au prochain Ramadan, puis tous les Ramadan, puis, à terme, tous les jours. Il faut fermer cette mosquée, on ne peut pas accepter que les pouvoirs publics soient complices d’une telle provocation.

 

Lire aussi : Guerres coronales 

 

Vous avez déjà prévenu la mairie et le préfet. Envisagez-vous d’autres actions pour mettre fin à ces agissements ?

 

Ma première mission, en tant qu’élu d’opposition et aussi que candidat à l’élection municipale face à Christian Estrosi, c’est d’être un lanceur d’alerte. Si on n’avait pas utilisé la puissance des réseaux sociaux, ces faits auraient continué à se dérouler dans le silence le plus total, silence qui est déjà celui des grands médias locaux. Rien chez France 3, rien chez France Bleu, une unique brève chez Nice matin.

Si on n’avait pas utilisé la puissance des réseaux sociaux, ces faits auraient continué à se dérouler dans le silence le plus total, silence qui est déjà celui des grands médias locaux.

Je suis aussi le seul élu à avoir parlé de cette affaire. Christian Estrosi n’a rien dit, mais c’est aussi le cas du député de la circonscription où se trouve cette mosquée, un certain Éric Ciotti. C’est plus facile pour lui de jouer les durs quand on lui tend un micro dans les médias nationaux que d’agir sur le terrain contre la montée de l’islamisme.

J’étudie aussi avec mes avocats les possibilités d’action sur le terrain juridique dans le cadre du trouble à la tranquillité publique. Ce n’est pas si évident, étant donné que je ne suis pas moi-même résident de ce quartier et que ceux qui le sont et désireraient agir ressentent pour la plupart une crainte assez légitime.

 

Propos recueillis par Ange Appino

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