Occultée par la toute-puissante Nouvelle Vague, l’œuvre d’André Cayatte est pourtant protéiforme et riche en curiosités, parmi lesquelles on trouve Piège pour Cendrillon, cet étrange film obsessionnel et vénéneux adapté d’un polar de Sébastien Japrisot et sorti en 1965, qui a tous les atours d’une sorte de giallo à la française : une riche héritière amnésique, une gouvernante possessive et sadique, et une atmosphère de film noir qui s’autorise de nombreuses incises érotiques ou fantastiques, dans un noir et blanc magnifique qui évoquerait presque certains classiques de Mario Bava. [...]
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