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[Portrait] Christine Kelly : face à l’Inco

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Publié le

27 septembre 2022

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Grâce à son émission avec Éric Zemmour, Christine Kelly est devenue l’animatrice préférée de la droitosphère. Ne cédant rien face aux menaces, cette nouvelle égérie de la liberté d’expression possède plus d’une corde à son arc.
Christine Kelly

Dire que Christine Kelly est aimée dans notre milieu est un doux euphémisme : l’animatrice de « Face à l’info » sur CNews, où bataillait naguère Éric Zemmour a en effet tout pour plaire : elle tient son émission et ses chroniqueurs d’une main de maître, ne se laisse pas déborder pas des personnalités qui pourraient se montrer ogresques, et offre ainsi à beaucoup une soupape de décompression dans un monde qui semble déterminé à s’acharner sur les amateurs de la tradition.

Cependant, Christine Kelly n’avait au départ rien pour nous plaire?: ancienne chroniqueuse de « Touche pas à mon poste » (l’émission la plus criminelle de laideur du PAF), et surtout, membre du CSA, le Conseil supérieur de l’audiovisuel, qui, on le sait, a plutôt tendance à traquer la petite bête dans notre camp plutôt que de se soucier de l’égalité de la représentation sur le service public. Mais pour Christine Kelly, la mission était d’importance : « Je pense que la mission du CSA de veiller à l’impartialité de l’audiovisuel est capitale. Mais comme toute institution elle peut être détournée de son but premier », nous confie-t-elle.

Bien malin serait celui qui arriverait à placer Christine Kelly sur l’échiquier politique. C’est bien ce qui fait la force de l’animatrice

Originaire de Guadeloupe, Christine Kelly ne s’était pas destinée au journalisme dès son plus jeune âge. Ce ne fut pas l’appel éclatant que peuvent raconter certains. Non, pour trouver sa voie, elle prend son temps. Elle essaie plusieurs métiers : hôtesse de l’air, conseillère en banque, avant, plus tard, de s’arrêter à la télévision, et au journalisme. « Je ne pense pas qu’il faille nécessairement trouver tout de suite ce que l’on veut faire. Il faut tenter plusieurs choses, faire des erreurs, se relever, avancer », explique-t-elle, peu persuadée qu’à la sortie de l’adolescence, on soit à même de décider ce que l’on veut faire du reste de sa vie. La télévision, donc, où elle commence à faire son trou en Guadeloupe, sur Archipel 4, avant de suivre une formation de journalisme à Bordeaux. Les années 2000 la voient rejoindre LCI, puis Ushaïa TV, avant de rejoindre en 2009 le CSA, sans même avoir postulé. [...]

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