Skip to content

Rohingya : l’ombre des militaires et des djihadistes

Par

Publié le

7 décembre 2017

Partage

Birmanie1
La crise humanitaire qui frappe la minorité musulmane de Birmanie, pour terrible qu’elle soit, ne doit pourtant pas dissimuler les enjeux géopolitiques gigantesques auxquels est confronté le pays de la junte. Il y a quelques mois encore, personne ne s’intéressait à la Birmanie et aux Rohingya. L’unanimité médiatique a soudain braqué ses projecteurs sur ces personnes vivant entre la frontière de la Birmanie et celle du Bangladesh. Le drame humanitaire s’ajoute à la complexité politique d’un pays où l’armée continue de posséder l’essentiel du pouvoir. Cette crise est un mille-feuilles géopolitique où se surimposent des enjeux nationaux et régionaux ainsi que l’émoi humanitaire mondial. Les Rohingya sont appelés musulmans du Bengale en Birmanie, car ils ne sont pas considérés comme une minorité ethnique, la liste de ces 135 minorités ayant été définie au moment de l’indépendance du pays. Ce sont des personnes nomades, allant et venant entre la Birmanie et le Bangladesh, dont beaucoup vivent du trafic d’opium produit dans le Triangle d’or. Si l’armée a laissé le pouvoir effectif (...)
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

EN KIOSQUE

Découvrez le numéro du mois - 6,90€

Soutenez l’incorrect

faites un don et défiscalisez !

En passant par notre partenaire

Credofunding, vous pouvez obtenir une

réduction d’impôts de 66% du montant de

votre don.

Retrouvez l’incorrect sur les réseaux sociaux

Les autres articles recommandés pour vous​

Restez informé, inscrivez-vous à notre Newsletter

Pin It on Pinterest