Rohingya : l’ombre des militaires et des djihadistes 
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La crise humanitaire qui frappe la minorité musulmane de Birmanie, pour terrible qu’elle soit, ne doit pourtant pas dissimuler les enjeux géopolitiques gigantesques auxquels est confronté le pays de la junte.
Il y a quelques mois encore, personne ne s’intéressait à la Birmanie et aux Rohingya. L’unanimité médiatique a soudain braqué ses projecteurs sur ces personnes vivant entre la frontière de la Birmanie et celle du Bangladesh. Le drame humanitaire s’ajoute à la complexité politique d’un pays où l’armée continue de posséder l’essentiel du pouvoir. Cette crise est un mille-feuilles géopolitique où se surimposent des enjeux nationaux et régionaux ainsi que l’émoi humanitaire mondial.
Les Rohingya sont appelés musulmans du Bengale en Birmanie, car ils ne sont pas considérés comme une minorité ethnique, la liste de ces 135 minorités ayant été définie au moment de l’indépendance du pays. Ce sont des personnes nomades, allant et venant entre la Birmanie et le Bangladesh, dont beaucoup vivent du trafic d’opium produit dans le Triangle d’or. Si l’armée a laissé le pouvoir effectif (...)
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