Les contrastes les plus opposés semblent parfois se marier avec une grâce surprenante. C’est ce qui m’a instinctivement frappé en voyant ces deux jeunes hommes l’un à côté de l’autre, il y a quelque temps, sur la petite scène du Supersonic (Paris XIe). D’un côté, un garçon d’une grande beauté, façon archange céleste qu’aurait pu dessiner Cocteau, filmer Larry Clark ou aimer un million de jeunes filles?: c’est Otis Pavlovic?; de l’autre, un étrange bonhomme dont le visage invisible est caché derrière de longs cheveux blonds, emporté avec sa guitare dans une transe à la fois libératrice et introspective?: c’est Royel Maddell. Voici donc Royel Otis. Et si vous ne les connaissez pas, c’est pourtant la «?new sensation?» la plus excitante du moment. [...]
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