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La semaine politique de L’Incorrect #17

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Publié le

26 janvier 2018

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semaine17

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Tour d’horizon de l’actualité, c’est la semaine politique de L’Incorrect

 

La présidente du Conseil supérieur des programmes contre-attaque

Nommée présidente du Conseil supérieur des programmes en novembre dernier par Jean-Michel Blanquer, Souâd Ayada n’a pas attendu longtemps pour s’affranchir des diktats du politiquement correct. En commission des affaires culturelles, madame Ayada a ainsi déclaré : « C’est pas dans les programmes. C’est dans les manuels scolaires. Je suis très frappée par les limites de cet enseignement. C’est un enseignement qui, quand on lit les programmes, ne respecte pas les règles de l’histoire critique, les règles de contextualisation. C’est un enseignement dogmatique. On présente le prophète de l’islam sans mettre en perspective le contexte socioculturel auquel il appartient. Voilà, c’est un enseignement qui sacralise. C’est très étonnant. C’est un enseignement qui ne me semble pas servir des fins de connaissance historique. Il vise à apaiser, à flatter. Pardonnez-moi, je parle assez directement, (c’est un enseignement) qui cherche à soutenir des choses qui relèvent du vivre ensemble. Mais qui n’est pas articulé à la recherche de la vérité. Je le dis assez directement, il faut un enseignement qui obéisse à toutes les règles de l’histoire critique ». Evidemment, il appartient aux professeurs de transmettre le programme aux élèves, de le traduire. Mais quand les manuels n’observent aucune distance critique vis-à-vis des sujets traités, la tâche des enseignants s’avère extrêmement difficile. Dépendants de l’Etat, les éditeurs doivent être mis sous pression. Souâd Ayada semble vouloir s’y employer, prête à corriger les erreurs de Najat Vallaud-Belkacem.

  

Le retour du Baron

La saison 2 de Baron Noir (Canal +) est encore plus palpitante que la première. Si vous avez suivi de près l’actualité politique nationale des dernières années, la nouvelle saison de Baron Noir ne devrait pas trop vous dépayser. Au programme : les Veilleurs et La Manif pour Tous, le Front National (mais dirigé par un homme), l’islamisme ou le communautarisme dans les banlieues. Une série si réaliste qu’elle a fait dire à Xavier Bertrand : « Si vous mettiez dans votre série ce dont j’ai été témoin dans certains bureaux poli­tiques des Républicains, vos téléspectateurs ne vous croiraient pas, vous ne seriez pas crédibles. J’ai entendu des insultes voler. Ce n’est pas qu’on ne s’aime plus, on se déteste » Notez qu’on y retrouve la sublimissime Anna Mouglalis, dans le rôle de la politicienne Amélie Dorendeu.

 

  

Les LR dans les pas du PS

Xavier Bertrand a raison. Au sein des Républicains, on se déteste. Et, on l’étale sur la place publique. S’estimant floués par la répartition des sièges au sein des nouvelles instances en cours d’élaboration, Maël de Calan et Florence Portelli ont envoyé un courrier à Laurent Wauquiez. Ils accusent l’Auvergnat de « bafouer les principes élémentaires de démocratie interne » et de chercher à « marginaliser leurs idées » (sic). Ils attendent donc de Laurent Wauquiez qu’il revoie sa copie, en leur accordant un nombre de sièges proportionnel à leurs scores du premier tour. Le nouveau président des Républicains n’entend pas céder aux menaces des deux jeunes cadres de son parti, jugeant les attitudes de « starlette » de Florence Portelli aussi immatures qu’agaçantes. Quant à cette dernière, elle a dénoncé au cours d’une conférence de presse, donnée au côté de son nouvel allié Maël de Calan, un Laurent Wauquiez plus « cheffaillon » que véritable chef, atteignant même ce point Godwin de la droite qu’est le procès en « stalinisme ». « Je n’ai pas ma place dans un parti stalinien », a-t-elle ainsi dit, refusant d’accorder une prime de 50 % des sièges dans les instances aux partisans de Laurent Wauquiez. La droite dite « de gouvernement » prend le même chemin que le Parti socialiste.

  

Moins d’armes et plus de cerveaux

Emmanuel Macron aurait-il lu La Guerre des Intelligences du docteur Laurent Alexandre ? À en juger par une de ses déclarations au forum économique mondial de Davos : oui.  « Notre monde a changé. Il nous faut moins d’armes et plus de cerveaux. (…) Il nous faut réformer notre système éducatif », a dit le Président de la République, en français pour une fois. C’est précisément l’une des thèses de l’ouvrage de Laurent Alexandre, déjà vendu à plus de 50.000 exemplaires depuis sa sortie. La phrase trahit néanmoins une méconnaissance du moteur de l’innovation de rupture : les besoins en matière de défense. La Chine ou les Etats-Unis en sont les meilleurs exemples.

 

Cyril Hanouna veut fonder la « baba school

Cyril Hanouna compte fonder la « baba school », école d’audiovisuel gratuite et supposément ouverte à tout le monde. Quelle générosité ! Y apprendra-t-on comment organiser des soirées débauche avec Babybel et Jeremstar ? Comment fourrer des nouilles dans son slip ? Ou bien encore, comment imposer des émissions débilitantes à des millions de cerveaux disponibles ?

 

Le sort des Kurdes

Les combats entre l’armée turque et les Kurdes s’intensifient à la frontière turco-syrienne, dans la région d’Afrine. Erdogan ne peut pas tolérer l’idée que les Kurdes forment une région autonome à leur porte. Allons-nous lâchement abandonner les Kurdes à leur sort, alors que les milices kurdes ont été déterminantes pour défaire l’Etat islamique en Irak et en Syrie ? Essayons néanmoins de ne pas être dupes, les velléités kurdes dans la région sont aussi une source de perturbations majeures.

  

Quel pilote dans l’avion ?

Qui mènera la liste du nouveau Front National aux élections européennes ? De nombreux commentateurs prédisent que la tâche incombera à Nicolas Bay. Certaines déclarations tendent toutefois à laisser penser que rien n’est encore joué. David Rachline a notamment affirmé qu’il aimerait que Nicolas Dupont-Aignan dirige une liste d’union. Quant à Louis Aliot, il pourrait aussi, pourquoi pas, faire un bon candidat. À suivre.

  

Guerre des gauches saison 12

Manuel Valls se détache totalement de ses anciens camarades. Appelant au micro de France Inter à être beaucoup plus ferme sur « le contrôle des frontières extérieures de l’Union européenne et avec le retour au pays d’origine des déboutés du droit d’asile », il a aussi affirmé croire « au fond de lui » que la France n’avait « plus besoin à ce stade d’une nouvelle immigration ». Que ne l’a-t-il pas pensé quand il était Premier ministre et que la France accordait un nombre record de titres de séjours !

  

On m’appelle le chevalier blanc…

Ah, Edwy Plenel le chevalier blanc ! Un homme moralement exemplaire, guidé par la seule éthique journalistique. Vous en doutez ? Facho ! Dans un portrait que lui consacre Vanity Fair, Edwy Plenel prétend qu’on lui a fait un mauvais procès sur l’affaire Baudis, et que le fils de feu le maire de Toulouse l’aurait même « appelé après la mort de son père ». Ce à quoi Pierre Baudis a répondu : « Je n’ai jamais rien pardonné à Plenel. Je lui ai dit que j’avais voulu devenir journaliste par réaction à lui, à ce qu’il nous a fait ». Au moins c’est clair.

 

Le retour de Jawad

La vie de Jawad Bendaoud, le Stéphane Plaza des évadés de prison et des terroristes islamistes, aurait été brisée par BFM TV selon son avocat, et même certains journalistes. Et la vie des familles endeuillées ? Pas de pitié pour les complices de l’innommable.

 

Quart d’heure de célébrité

« Un beau jour, alors qu’elles jouent avec du chocolat, elles s’en mettent sur les fesses. Leur mère — encore elle — s’en mêle et, au nom de l’art, leur colle une fraise dans l’anus, avant de les photographier. Les deux jeunes femmes, ravies du résultat, décident de reproduire cette photo en peinture ». Ainsi commença la carrière artistique d’Allie et Lexi Kaplan, les jumelles qui agitent le Los Angeles branché depuis peu. Spécialisées dans la reproduction sous forme picturale d’images volées de célébrités à caractère sexuel, les deux sœurs ne s’adonneraient à leur art que dans le but de s’amuser. Il ne s’agit donc même plus d’art conceptuel, à prétention intellectuelle, mais d’un prolongement à grande échelle du fameux quart d’heure de célébrité cher à Andy Warhol : « Nous voulons faire parler de nous. Provoquer une discussion. Le monde de l’art peut être intimidant, notre but est de créer quelque chose que les gens comprendront sans avoir à le sur-analyser ». À vous de juger…

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