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SOS Chrétiens d’Orient : « Offrir de la nourriture aux Syriens sans l’autonomie, n’est pas une solution durable »

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Publié le

29 juillet 2022

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L’association SOS Chrétiens d’Orient réoriente son programme d’actions en Syrie pour des projets durables. L’objectif est de permettre aux Syriens d’atteindre l’autonomie, et ainsi de surmonter les effets des sanctions américaines à l’encontre du pays. Wael Kassouha, chef de mission Syrie de SOS Chrétiens d’Orient, nous explique ce nouveau plan d’actions. Entretien.
SOS

Quelles conséquences les sanctions américaines ont-elles sur la vie des Syriens ?

En principe, les sanctions sont censées n’affecter que le gouvernement syrien. Dans la réalité, c’est le peuple qui souffre de pénuries d’essence, de gaz donc d’électricité, de médicaments, de nourriture.

Tout a commencé avec des restriction sur l’importation de gaz et de fioul. Lorsque la Syrie tente d’en importer, les navires sont bloqués au niveau du canal de Suez par les pays limitrophes sous influence américaine. Ces restrictions ont une incidence sur toute la vie quotidienne : impossible de faire son plein d’essence, c’est devenu beaucoup trop cher. Dans un second temps, ces pénurie ont atteint le secteur industriel : montée des coûts de production, donc montée des prix. Également, sans pétrole, plus de production d’électricité, et plus d’alimentation pour les maisons.

Les hôpitaux manquent de matériel et de médicaments. À cause des sanctions, tout est très difficile à importer. En principe, les produits médicaux ne devaient pas être concernés par les restrictions. En réalité, ils le sont de manière indirecte, par des pressions. Lorsqu’un chef d’hôpital veut acheter un nouvel appareil, le paiement sera bloqué par la banque car le foyer fiscal est en Syrie. Tout est devenu trop cher à cause des difficultés d’importation, et les opérations chirurgicales inaccessibles pour la population.

Où et comment agissez-vous ?

Nous agissons dans les grandes villes – Damas, Alep, Mhardeh – et également dans les petits villages. Nous importons du matériel médical, par exemple une machine de stérilisation pour un hôpital à Alep. Nous prenons également en charge les frais d’hospitalisation pour les familles qui ne peuvent pas payer. Dans les zones plus isolées, le problème concerne davantage l’achat de nourriture. Avec la dévaluation de la livre syrienne, les salaires ont beaucoup baissé. [...]

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