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SOS Maître-nageur dans les cités françaises

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Publié le

15 janvier 2021

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Nageur sauveteur à côté des études de droit, contraint au chômage technique par un microbe, le boulot finit par me manquer et, de temps en temps, je me laisse aller à mes souvenirs en regardant distraitement le diplôme accroché au mur de ma chambre. Bon, maître-nageur, c’est grosso modo la police des piscines, donc forcément ça me plaît. Mais dans la piscine dont il va être question, la comparaison devient déroutante.
Piscine

Bienvenue au Stade nautique, un espace de loisirs planté au cœur du quartier Europe à Colmar (la cité porte bien son nom, conforme à la catastrophe migratoire de l’UE) comme on trouverait une perle dans une crotte de chien. Un bassin extérieur de 50m maintenu à une température agréable, deux toboggans, un bassin de 25m, un bassin loisirs avec des jets d’eau et une pataugeoire géante, le tout éparpillé dans un parc immense. De quoi faire baver ! Seulement voilà, autrefois installé dans un quartier encore vivable, le Stade nautique est aujourd’hui une enclave en plein Maghreb. Soyons tout de même rassurés, la municipalité en fait toujours un élément clé de sa politique estivale : c’est là qu’elle tente chaque année de maintenir la racaille pour ne pas qu’elle essaime dans les beaux quartiers ni dans le centre ; niveau tourisme ça ferait du joli. L’été, tout ce beau monde fruit d’une France décidément cosmopolite se retrouve donc convié à la piscine, avec des MNS en garde-chiourmes. Service public oblige, c’est garde-à-vous et go au casse-pipe.

Les réjouissances commencent dès le matin avant même l’ouverture. Il faut se garer en évitant absolument de retourner sur le parking de la veille, au cas où la voiture aurait été ciblée. Déjà, les premiers clients sont là : des loubards encapuchés qui te regardent de travers en rigolant. Le temps de se mettre en tenue, d’attraper un talkie et d’arriver aux bassins, des gens rentrent. La fréquentation classique, une mère avec ses dix gosses, à qui il faudra demander de retirer son voile ; quelques types avec des serviettes autour du cou, casquettes à l’envers, survêts du Barça ; des gamins de onze ou douze ans qui braillent déjà en arabe dans tous les sens. La journée s’annonce ravissante. Les conneries débutent rapidement, ça court sur les bords du bassin, ça descend les toboggans à sept, ça fume dans l’eau, ça crache par terre… Certains MNS tournent la tête et laissent faire, pour ma part je rentre dans le tas et m’attaque à la besogne, problème après problème. Dès que le rappel à l’ordre est donné, les gens ont une attitude hostile et la haine se lit carrément dans leur regard. Clairement, c’est un entassement d’explosifs avec la flammèche jamais loin. [...]

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