Sport à l’école : la France reléguée 
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Tout commence, comme souvent, par un tweet. Début août, au terme des Jeux olympiques, la France, malgré des performances globalement médiocres, établit une domination impitoyable sur les sports collectifs : argent en basket masculin, or en handball et volley masculins, or aussi en handball féminin. Du jamais vu. Jean-Michel Blanquer saisit la balle au bond, et se félicite sur Twitter : « Vive le sport collectif ! Vive l’EPS ! Le succès de nos équipes de France de BHV (Basket, Handball, Volley, NDLR) illustre la qualité de l’enseignement de ces sports à l’école. Saluons le travail des enseignants d’EPS et la bonne collaboration avec les fédérations. » L’exercice d’auto-satisfaction vire au désastre : les sportifs français reprennent le ministre de volée, dans une série de posts truculents. Basketteurs, handballeurs, nageurs, rugbymen, la liste des goguenards s’allonge rapidement. Parmi eux, le plus audible a été Evan Fournier, ailier de l’équipe de France de basket vice-championne olympique et star de la NBA. Le joueur a donné au mois d’août plusieurs interviews dénonçant le ridicule des propos du ministre, et rappelant l’impossibilité pour les maigres heures de sport scolaire de former des champions. Alors, la culture du sport à l’école en France est-elle lacunaire, ou constitue-t-elle au contraire un vecteur d’excellence ? [...]
Pour les Lumières françaises, l'homme trouve sa dignité exclusivement dans l'exercice de sa raison, ce qui rejette le corps dans l'oubli. Un oubli qui se poursuit tout au long du XIXe siècle
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