Tel est le titre d’une des cinq mélodies que Sabine Devieilhe et Alexandre Tharaud puisent dans le vaste catalogue de Fauré. Pour le reste du programme, trois autres compositeurs sont convoqués, qui ont donné ses lettres de noblesse à cet art si français du « poème chanté » : Ravel, Debussy, Poulenc. Moulés sur les vers d’auteurs célèbres ou oubliés, parnassiens ou symbolistes, ces joyaux miniatures épousent le rythme des fluctuations amoureuses. La courbe vocale y atteint des sommets de raffinement. À l’ère du rap et des prosodies barbares, voici un rappel sans concession de ce que signifie faire chanter le verbe des poètes.
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