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Sylvain Durain : « Nous avons été attaqués trois semaines avant même l’ouverture ! »

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Publié le

6 octobre 2020

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Notre collaborateur occasionnel Sylvain Durain a ouvert une librairie à Nancy. Son établissement n’était pas ouvert que les premières menaces ont plut. Trois jours après l’ouverture, une première attaque de la vitrine a eu lieu. Entretien.

Comment s’est passé le lancement de votre librairie, en pleine épidémie de Covid ?

Tout s’est très bien passé. Nous avons ouvert le 23 octobre et tout était plein de 10h à 20h. Il y avait énormément de monde et nous avons fait un très bon chiffre. Nous avons eu beaucoup de soutien et un excellent accueil. Au troisième jour d’ouverture, la librairie ne désemplit pas du matin au soir. Des chineurs, des gens qui viennent pour saluer, des gens qui viennent pour lire...

Il y a t-il eu des signes avant-coureurs qu’un incident allait se produire ?

Oui. Tout ceci ne m’a pas surpris, dans la mesure où j’avais déjà été attaqué pour mon livre Ce sang qui nous lie. Je ne suis pas excessivement surpris des faits, mais je suis surpris de la rapidité, dans la mesure où nous avons été attaqués trois semaines avant même l’ouverture. On s’attendait plutôt à ces incidents après quelques semaines. Chose surprenante par contre, le fait que les syndicats CGT, Sud et solidaires nous ont nommément attaqués. Selon nos renseignements, ils instrumentaliseraient des jeunes des mouvements Lgbt et autres antifas. C’est surprenant qu’un syndicat de travailleurs tente de faire fermer un commerce.

Que s’est-il passé exactement ?

Tout a démarré avec un tract qui a été distribué le 17 octobre à une manifestation de la CGT. Ce tract nous injuriait en nous traitant de nazis, de gens d’extrême droite, d’antisémites, bref tout ce que vous pouvez imaginer : un pot-pourri de toutes les pires insultes possibles. De là, une journaliste de l’Est républicain est venu faire son travail de service commandé et a fait un article diffamatoire. Ensuite tout s’est enchaîné. Le responsable de la culture de Nancy, monsieur Masson, lequel refuse de nous répondre depuis un mois, a déclaré dans l’Est républicain que « la mairie sera vigilante à les lignes rouges ne soient pas franchies en ce qui concerne les valeurs de la République », et « les valeurs portées par cette librairie sont visiblement aux antipodes de celles de la majorité municipale et de la plupart des Nancéiens, qui vivent dans une ville ouverte et humaniste. » Là-dessus la vitrine a été taguée et des feuilles d’injures identiques ont été collée.

La police s’est-elle montrée efficace et déterminée ? [...]

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