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Taha Bouhafs : la guerre civile est mon métier

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Publié le

25 avril 2022

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Taha Bouhafs vient de refaire des siennes. Dans la nuit du dimanche 19 à lundi 20, celui qui se proclame journaliste couvre en live les émeutes en cours à Villeneuve-la-Garenne. Sur ce live, on peut voir des fonctionnaires de police lui demander d’évacuer la zone où il se trouve.
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Il commence par protester de son métier de journaliste avant de les agresser verbalement à grand renfort de hurlements. Les policiers se décident alors à interpeller le fauteur de trouble. Il crie se laisser faire mais, sur une vidéo de la scène prise depuis le trottoir d’en face par un de ses camarades de Brut, on le voit résister énergiquement. Relâché rapidement, le soi-disant reporter montre le lendemain sa volonté d’apaisement dans un tweet digne de Gandhi : « La banlieue s’embrase, l’histoire se répète, l’explosion n’est vraiment pas loin cette fois, trop d’injustices accumulées ». Le « journaliste » qui fait tout simplement peser sur la France la menace de la guerre civile a le toupet de l’accuser d’en être responsable. La nuit suivante, il filme fièrement une voiture de la BAC visée par des tirs de mortier d’artifice à Gennevilliers. Le triste sire n’en est pas à sa première provocation. Retour sur le parcours de l’irritant personnage.

Taha Bouhafs naît en Algérie en 1997. Il arrive en France, près de Grenoble, avec ses parents et sa sœur jumelle en 2001. Après être sorti du système scolaire à seize ans en seconde, il fait ses armes en politique à « Nuit Debout », au printemps 2016. Le jeune homme y « découvre le féminisme et l’écologie » selon ses mots. En y ajoutant le communautarisme arabo-musulman, c’est là qu’il formera son corpus idéologique islamogauchiste. Il poursuivra son parcours dans le milieu associatif au sein du comité « Vérité pour Adama », créé après la mort d’Adama Traoré au cours d’une interpellation le 19 juillet 2016. Taha Bouhafs a déjà une appétence pour la question des supposées violences policières.

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