Quel était le but de votre action dans les locaux marseillais de SOS Méditerranée ?
Génération identitaire était une organisation opposée à l’immigration. Nous voulions dénoncer le trafic d’être humain auquel se livrait SOS Méditerranée dans cette mer, le mettre en lumière auprès des médias et du grand public.
Avez-vous fait preuve de violence contre les salariés de SOS Méditerranée ?
Bien sûr que non. Quand j’ai vu les premiers chefs d’accusation, « violence en réunion, » « séquestration, » je me suis dit que ce n’était plus SOS Méditerranée, mais SOS Hollywood ! On était vingt-deux militants mais nous sommes rentrés dans leurs locaux sans effraction, en toquant à la porte, de manière totalement pacifique. On a utilisé le même mode d’action que beaucoup d’autres associations comme Greenpeace par exemple. Il s’agit certes d’occupation de locaux, mais sans violence et sans effraction. On leur a dit qu’ils étaient libre de sortir, qu’on allait juste mettre notre banderole à la fenêtre sans toucher à rien, que ce soit au matériel ou à eux-mêmes. La porte-parole de SOS Méditerranée à l’époque avait elle-même dit qu’il n’y avait pas eu de violences. C’est ensuite qu’elle s’est mise à changer de version parce qu’il y a eu une volonté de procès, parce qu’ils en font des caisses pour nous faire condamner le plus lourdement possible. Les parties civiles de SOS Méditerranée requièrent d’ailleurs deux cents à trois cents mille euros d’amende contre nous. Complètement délirant. Je n’ai pas entendu la gauche crier à l’horreur quand des immigrés clandestins se sont introduits récemment dans l’Hôtel de Ville de Paris ou encore quand la CGT utilise très régulièrement ce mode d’action d’occupation de locaux. Cette association ne supporte simplement pas que l’on ait dénoncé sa participation au trafic d’être humain en Méditerranée, puisque le mode d’action que nous avons utilisé est un moyen d’agit-prop assez classique.
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J’ajoute que nous disposons d’images de cette action, prises à l’intérieur des locaux. Elles sont disponibles sur la chaîne YouTube de Génération identitaire, qui existe encore. Chacun peut donc vérifier par lui-même. [...]
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