Chaque révision des lois de bioéthique n’est qu’une étape supplémentaire vers l’invention d’un homme nouveau soumis aux lois de la biotechnologie et du marché et s’affranchissant toujours plus de la reproduction sexuée. Une transgression qui appelle en retour une levée en masse de dissidents.
Dans les mois qui viennent « la révision des lois de bioéthique » va une nouvelle fois presser la France à se déterminer sur ce que l’on peut appeler « l’ordre humain», renommé par la novlangue actuelle « sujets sociétaux ». Il s’agit en effet, pour le peuple français, de se dire à lui-même l’idée qu’il se fait de l’être humain, et par là des limites qu’il reconnaît comme devant être respectées, pour que la vie sociale soit digne de son humanité. Que de? telles questions lui soient posées régulièrement indique déjà le présupposé :?la réponse donnée n’est jamais pérenne.?Et elle ne peut l’être, car elle ne s’identifie pas à la reconnaissance (.....)
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