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[ TRIBUNE LIBRE ] Macron, président du mépris permanent

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Publié le

17 juillet 2018

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Ferréol Delmas est Président de l’Union des Jeunes pour le Progrès, mouvement officiel des jeunes gaullistes et Secrétaire général des Républicains-Sorbonne.

 

Comme l’indique Gaël Brustier, polititologue membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, Emmanuel Macron « creuse l’écart entre la France des grandes  étropoles et la France périphériques ». Ce président du « juste-milieu » qui rappelle le Monsieur Prudhomme de Verlaine, élu par la droite orléaniste et le centre-gauche creuse aujourd’hui, par sa politique, le fossé séparant une certaine tranche socialement intégrée de la population et d’une autre composée d’exclus. Ce constat dernièrement partagé par une étude d’Odoxa pour France Inter, l’Express et la presse régionale- est aujourd’hui dangereux pour le devenir de notre société. En effet, même l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Alain Minc, pourtant chantre de la mondialisation heureuse, juge qu’avec la politique actuelle du gouvernement « on risque l’insurrection ». La fracture sociale, expression d’Emmanuel Todd, auteur d’Aux origines du malaise politique français, explique à l’instar du philosophe Marcel Gauchet, « qu’un mur s’est dressé entre les élites et les populations, entre une France officielle, avouable, qui se pique de ses nobles sentiments, et un pays des marges, renvoyé dans l’ignoble, qui puise dans le déni opposé à ses difficultés d’existence l’aliment de sa rancœur. ». Assurément, le président Macron joue la France urbaine, la France des riches contre celle des périphéries, contre la France rurale, celle qui a peur du déclassement.

 

Lire aussi : Tribune libre : Appel à l’union des droites

 

Un président ne devrait pas dire ça

« Le Loir et Cher » est une chanson de Michel Delpech. Dans cette dernière, il évoque « le fin fond de la France ». « On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue», « On dirait que ça te gêne de dîner avec nous », ces paroles peuvent s’adresser à Emmanuel Macron président du mépris permanent. Alimentant continuellement la polémique par des petites phrases, « les fainéants », « les gens qui ne sont rien », la réduction de 5 euros des APL, « les pauvres qui prennent l’autocar », « les salariés illettrés » ; la liste des dérapages est longue. Le président de la « start up nation » ne devrait pas tenir de tels propos. Censé incarner la France, le chef de l’Etat se doit d’être rassembleur, il ne devrait pas entretenir les tensions sociales. Le président jupitérien déconnecté des réalités de la France qui souffre ? Emmanuel Macron, président de la France des privilégiés ? Au-delà de cette sempiternelle interrogation, le cri du cœur de la France des oubliés, doit pousser la classe politique à s’interroger sur la vision que les dirigeants se font de leurs électeurs.

 

« Les fainéants », « les gens qui ne sont rien », la réduction de 5 euros des APL, « les pauvres qui prennent l’autocar », « les salariés illettrés » ; la liste des dérapages est longue
 

Face à Macron, une droite sociale

La lutte contre la fracture sociale était l’un des principaux thèmes de campagne de Jacques Chirac pour l’élection présidentielle française de 1995 : « la sécurité économique et la certitude du lendemain sont désormais des privilèges. La jeunesse française exprime son désarroi. Une fracture sociale se creuse dont l’ensemble de la Nation supporte la charge. La machine France ne fonctionne plus. Elle ne fonctionne plus pour tous les Français. » Face au dédain présidentiel, les Républicains doivent être une source de projets, doivent devenir une force de propositions. Les mesures de notre mouvement pour les « territoires abandonnés » de la République vont dans ce sens : Connexion à la fibre sur l’ensemble du territoire d’ici à 2022, renforcement des services de sécurité et promotion des services publics, moratoire sur la fermeture des services publics en milieu rural, augmentation des petites retraites, refus de l’augmentation de la CSG. Face au président Macron, pour éviter la montée des extrêmes, notre formation politique doit renouer avec les classes populaires qui est son électorat traditionnel.

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