L’Ukraine s’apprête à voter pour le second tour de la présidentielle. Un processus électoral qui ne devrait pas cicatriser la fracture linguistique entre le nord-ouest et le sud-est de l’Ukraine.
Kiev, février 2014, la place Maïdan est couverte de drapeaux ukrainiens et européens. Des milliers de personnes se retrouvent pour exiger la démission du président Yanoukovitch coupable à leurs yeux de préférer un accord économique avec le voisin russe à un autre accord avec l’Union européenne. Après des mois de manifestations souvent violentes, le président quitte le pays. Washington soutient naturellement cette « révolution de couleur » qui fait écho à la révolution orange de 2004. L’objectif est d’affaiblir la Russie sur sa frontière occidentale (comme l’avait analysé Zbigniew Brzezinski dans son Grand échiquier) et d’ancrer Kiev dans la zone d’influence euro-atlantique. Les Américains [...]
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