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Un musulman de Copenhague menace d’égorger la Reine

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Publié le

5 novembre 2019

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« Je couperais la tête de la reine [Margrethe II] et de toute la famille royale [danoise]. Je vous préviens tous et je ne choisirais rien d’autre que la gorge ». La police danoise a aussitôt interpellé l’auteur de cette déclaration publiée sur le réseau social Facebook, un musulman résidant à Copenhague.

 

Selon les premiers éléments de l’enquête, d’autres menaces du même type avaient été également écrites, quelques jours auparavant, à l’encontre de la maison royale de Suède et contre le leader d’un petit parti d’extrême-droite, Rasmus Paludan. « Dernier avertissement à la police suédoise et à la police des frontières si je ne reçois pas de réponses rapidement (…) Allah m’est témoin, je renverserais l’État et le roi, même si pour cela je suis obligé de lui ôter la tête du corps » a menacé cet individu, également détenteur d’un permis de travail suédois.

Sur la page Facebook de ce musulman radicalisé, on peut trouver une photo du dirigeant du très eurosceptique parti de la Ligne dure (Stram Kurs) qui n’a pas hésité à brûler le Coran il y a quelques jours. Il voulait « célébrer la liberté d’opinion » peut-on lire dans le quotidien Ekstra Bladet, qui rapporte l’affaire. « Si vous êtes un homme, montrez votre visage en public et si vous brûlez encore les paroles du Coran, c’est tout le Danemark que je brûlerais, vous compris». Il est vrai que Rasmus Paludan réclame l’expulsion de tous les immigrés du pays et qu’il a acquis une certaine notoriété sur sa chaîne YouTube, avec plus de 20 millions de vues. 

 

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Au cours de son procès, l’homme a affirmé qu’il était un musulman pratiquant mais « qu’il n’était pas excessivement religieux » et qu’il « avait commencé à se laisser pousser la barbe pour voir si celle-ci convenait à son visage », niant toute provocation. Son épouse, qui a témoigné en sa faveur, a justifié son comportement par une surconsommation de cannabis qui l’aurait rendu psychotique.  Elle aurait signalée cette dérive à l’imam de son quartier en expliquant qu’il était devenu suspicieux de tout. Elle aurait même averti la police.  Quoiqu’il en soit, le tribunal danois a choisi de condamner  « l’aspirant-terroriste » à… dix jours de prison.

 

Lire aussi : La famille que les services sociaux polonais avaient refusé de livrer aux Suédois est rentrée en Russie

 

Ces menaces interviennent à quelques jours d’un changement drastique des règles de sécurité entourant la famille royale du Danemark. En quelques mois, le royaume nordique s’est doté d’un arsenal juridique contraignant à l’égard des migrants, imposant à tout candidat à la nationalité d’apprendre «  les valeurs danoises », y compris celles liées aux traditions chrétiennes de Pâques et de Noël afin de mieux s’intégrer. La souveraine, elle-même avait pris la parole à ce sujet dans un entretien accordé au quotidien allemand « Die Spiegel », en 2016.  « Ceux qui sont venus d’Asie du Sud-Est ont généralement prospéré et se sont intégrés sans mal. D’autres ont eu plus de difficultés à s’adapter,  ayant du mal à trouver leur rythme dans notre pays » regrettait Margrethe II. La reine du Danemark constatait déjà avec amertume : « cela n’est plus comme il y a trente ans, aujourd’hui je ne dirais plus que nous sommes un pays multiculturel ».  

 

Frédéric de Natal

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