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Valérie Boyer : Décathlon ou notre civilisation en danger

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Publié le

26 février 2019

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[vc_row][vc_column][vc_column_text css=”.vc_custom_1551275672672{margin-right: 25px !important;margin-left: 25px !important;}”]Décathlon a décidé de commercialiser  un « hijab de running » destiné aux femmes musulmanes afin qu’elles puissent faire du sport, avant finalement de renoncer. Que vous inspire cette décision ?

Je suis partagé entre la tristesse et la colère. Triste de voir Décathlon courir derrière Nike et céder à la mode islamiste. Et colère de voir que l’on justifie cette décision au nom de la liberté pour tous de pratiquer un sport. Comme le disait Lénine, « les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons ». Décathlon l’illustre parfaitement. Si vraiment Décathlon voulait inciter les femmes musulmanes à faire du sport, pourquoi ne lutterait-il pas contre les 60 000 femmes excisées en France ?

 

Lire aussi : Rémi Brague : pour un musulman, Dieu est le seul législateur légitime

 

Ce qui me désole, c’est de voir qu’au nom de la liberté, on en vient à accepter de plus en plus l’islam politique qui pourtant enferme les femmes dans un vêtement et dans des mœurs qui sont le contraire de la liberté. Car cette mode n’est pas innocente. Le hijab est un outil politique islamiste et un marqueur identitaire destiné à empêcher l’assimilation des femmes aux traditions occidentales, ce qui contribue à communautariser toujours plus notre société.

Le hijab est un outil politique islamiste et un marqueur identitaire destiné à empêcher l’assimilation des femmes aux traditions occidentales.

En 2016, j’avais posé une question au gouvernement au sujet de l’instauration du Hijab Day à Sciences-Po Paris qui invitait les étudiantes à « se couvrir les cheveux d’un voile le temps d’une journée afin de lutter contre les discriminations liées au voile ». Or, comme je le disais à l’époque, c’est une négation de la personne, un interdit de liberté, d’égalité et de fraternité que de laisser prospérer de tels symboles d’un enfermement des femmes. Ce n’est pas qu’une question de religion, c’est d’abord une question de dignité humaine.

Demandons-nous : quelle France voulons-nous, quelles valeurs voulons nous défendre ? La France est le pays de l’émancipation des femmes, de l’égalité hommes/femmes. Ce sont ces valeurs que nous devons transmettre à nos enfants.

 

Que peut faire le pouvoir politique face à de tels abus ?

 

Il est compliqué de légiférer sur la question du vêtement. À mon sens, c’est le rapport de force qui doit s’inverser et la pression sociale devenir telle qu’elle contraigne Décathlon à revenir sur sa décision.  C’est ce qui vient de se passer. Car c’est notre identité qui est en jeu : « À force de tout voir l’on finit par tout supporter… À force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… À force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… À force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » disait Saint Augustin. C’est exactement ce qui est en train de se passer. Sous couvert de tolérance et de lutte contre les discriminations, on renonce à défendre notre civilisation contre ce qui la menace de l’intérieur. On fait croire aux femmes voilées qu’elles sont libres alors que le voile est la prison des femmes et signifie qu’une femme non voilée est impure aux yeux des hommes.

Sous couvert de tolérance et de lutte contre les discriminations, on renonce à défendre notre civilisation contre ce qui la menace de l’intérieur.

De même on essaie d’intimider les personnes qui dénoncent cette atteinte à nos traditions en les accusant d’islamophobie, comme le font systématiquement les Indigènes de la République. C’est une intimidation à laquelle nous ne devons pas céder. Pour cela, je propose – même si je sais que cela ne sera pas suffisant – d’inscrire nos racines judéo-chrétiennes dans la Constitution, pour bien montrer à quelles traditions et à quelle histoire notre pays se rattache.

 

Voyez-vous derrière cela la main de l’islamo-gauchisme ?

 

Oui, après avoir « bouffé du curé » pendant un siècle, une partie de la gauche se montre particulièrement complaisante à l’égard de l’islam politique, avec des arrière-pensées électorales. Tout ceci dans une logique victimaire qui part du principe que les Musulmans sont les nouveaux damnés de la terre. Alors que lorsque vous regardez quelle est la religion qui est la plus persécutée dans le monde, vous constatez que ce sont les Chrétiens, notamment en Moyen-Orient, mais pas uniquement. À l’inverse, trouvez-moi un pays occidental qui empêche les Musulmans de pratiquer leur religion, je n’en connais pas.

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