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Vincenzo Sofo : « Le modèle populiste est inadapté pour construire une alternative de gouvernement »

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Publié le

27 janvier 2021

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Mardi, le deuxième gouvernement du Premier ministre italien Giuseppe Conte a présenté sa démission au président Sergio Matterella. Pour Vincenzo Sofo, député européen de la Ligue, cet événement annonce une recomposition plus large des forces politiques italiennes, et appelle la droite à rompre avec la stratégie populiste. Entretien.
Conte

Pour quelles raisons Guiseppe Conte a-t-il démissionné de son poste de Premier ministre ce mardi ?

Cette crise a été déclenchée par Matteo Renzi, dont le parti était membre de la majorité gouvernementale. Cette majorité était le résultat d’une alliance contre nature entre lui et le Mouvement 5 étoiles, alliance née exclusivement sur l’opposition à la droite mais sans aucune vision commune. Politiquement, Renzi est un joueur de poker : il a toujours mal toléré Conte et désirait avoir plus de pouvoir au sein du gouvernement, notamment sur le contrôle de nos services secrets. Il a continué de provoquer Conte pour essayer d’obtenir le plus possible, en jouant sur le fait que son soutien était fondamental pour avoir une majorité. En face, Conte a toujours refusé les compromis avec Renzi, en pensant que celui-ci n’aurait jamais risqué de provoquer des élections anticipées puisque son parti est à 3%. Au final, la tension est tellement montée que Renzi a tenté d’obliger la majorité à remplacer Conte, en jouant sur la volonté du Parti démocrate d’augmenter son poids dans l’équipe gouvernementale au détriment du Mouvement 5 étoiles. Et sans oublier de faire un clin d’œil au centre-droit pour former une éventuelle majorité alternative.

Conte est-il en capacité de former une nouvelle coalition ? Si oui, avec quel(s) parti(s) et pour quel projet politique ?

Conte a accepté de déclencher cette crise gouvernementale car il pensait pouvoir récupérer un nombre suffisant de sénateurs pour remplacer le groupe parlementaire de Renzi. Il se disait que, de peur de perdre leur siège en cas de nouvelles élections du fait de la réduction du nombre de parlementaires (referendum de septembre 2020), ils se rendraient disponibles pour sauver le gouvernement en inventant un nouveau groupe au Sénat. [...]

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