Skip to content

Voilà les Delton !

En plein XIXè siècle, alliant sa passion pour l'équitation et la technologie naissante, Louis-Jean Delton se lance avec succès dans la photographie hippique. Vieille noblesse et bourgeoisie se pressent devant son objectif, de quoi nous léguer une œuvre qui respire le parfum nostalgique de ce temps révolu.

Partage

© Le prince Achille Murat (1847-1895), fils du prince Lucien Murat et la courtisane Cora Pearl en 1865 par Louis-Jean Delton

Plus peut-être que le capitaine d’industrie, l’écuyer – l’« homme de cheval » – apparaît comme la figure de proue de la deuxième moitié du XIXe siècle. Qu’on en juge : Paris compte alors plus de 80 000 chevaux, utilisés pour le transport, la promenade ou les courses ! Pursang de race et élégantes haquenées sont autant de signes évidents de réussite sociale. C’est sur cette réalité que Louis-Jean Delton va bâtir sa fortune.

Ce curieux personnage, né en 1807 d’un père horloger, a été sous-officier au 12e régiment de dragons, avant de se perdre dans les méandres d’une carrière aux repères incertains. « Commis banquier », plus sûrement agioteur et affairiste, il flaire la spéculation juteuse, lorsqu’en 1860, il ouvre son premier studio photographique, au Pré-Catelan, près du lac du Bois de Boulogne. Il y a à peine plus de vingt ans qu’Arago a présenté devant l’Académie des Sciences le procédé de Louis Daguerre utilisant la sensibilité à la lumière des sels d’argent. Depuis, l’Anglais William Talbot a mis au point le tirage sur papier. Et la photographie a pris son essor, concurrençant déjà la peinture mondaine. Très vite, Disdéri et Adrien Tournachon – le frère de Félix, le célèbre Nadar – ont réalisé des clichés hippiques. Or Louis-Jean Delton – alias « John » –, en sa qualité d’ancien cavalier, est un passionné d’équitation. Avec Auguste Lupin, il a organisé les premières courses en France, et on le dit membre du Jockey Club. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Partage

En Kiosque
Rejoignez-nous

Newsletter

Aidez L’Incorrect, faites un don et défiscalisez !

En passant par notre partenaire Credofunding, vous pouvez obtenir une réduction d’impôts de 66% du montant de votre don.

Choisissez le don en ligne en réglant par carte bancaire ou par virement avec le lien ci-dessous ou par chèque, à l’ordre de Fonds de Dotation CredoFunding, à l’adresse suivante :

Fonds de Dotation CredoFunding – L’Incorrect
41 rue Laure Diebold
69 009 LYON

Pin It on Pinterest